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Profanation à Nice: « Allah Akbar » et aspersion d’eau bénite..

Selon une source policière, le profil de l'adolescent impliqué ne semble pas être lié à une quelconque mouvance islamiste.


Mardi matin un groupe de collégiens a pénétré vers 11h dans l’église Saint Roch à Nice,ces adolescents se sont aspergés d’eau bénite. L’un d’entre eux a ensuite crié «Allah Akbar», une expression musulmane signifiant «Allah est le plus grand» en arabe, mais qui est également associée aux attentats islamistes.

Les faits ont été rapportés sur Twitter par Anthony Borré, premier adjoint au maire délégué à la Sécurité, et ont été confirmés par plusieurs sources concordantes au Figaro. La municipalité de Nice a pris cet incident très au sérieux et a demandé une réponse ferme de la part du Département, qui est compétent en matière de collèges. Un courrier a été directement adressé au président des Alpes-Maritimes, Charles-Ange Ginesy, afin de souligner l’importance de cette affaire.

Le Figaro indique que dans ce courrier, il est mentionné que depuis l’attentat islamiste de la Basilique Notre-Dame en octobre 2020, il est particulièrement traumatisant pour les habitants d’entendre de tels propos au sein d’une église, ravivant ainsi des souvenirs douloureux. Il est également souligné la nécessité d’apporter une réponse forte et collective face aux tentatives de déstabilisation de la société et aux attaques dirigées contre la République laïque.

Selon une source policière, le profil de l’adolescent impliqué ne semble pas être lié à une quelconque mouvance islamiste.

Cette source tempère en qualifiant cet acte de «blague de mauvais goût». Cependant, il est rapporté que ce groupe de collégiens aurait déjà commis des actes similaires par le passé. Un collaborateur d’Anthony Borré, qui tient cette information du personnel de l’église Saint Roch, affirme que de tels incidents se sont répétés au cours du dernier mois. Le diocèse de Nice, contacté par Le Figaro, n’était pas au courant de cet incident ni des incidents précédents survenus dans cette église.

Source Le figaro

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