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Sainte Elisabeth de Hongrie

Elle renonça à toute richesse et consacra tous ses revenus à aider les démunis, allant même jusqu'à faire construire un hôpital. Elle portait toujours un sourire malgré les épreuves,

Elisabeth de Hongrie, duchesse (+ 1231)

Princesse d’origine hongroise, elle fut fiancée à l’âge tendre de quatre ans, puis mariée à l’âge de quatorze au Landgrave de Thuringe. Elle accepta son rôle d’épouse avec amour, malgré le fait qu’elle n’avait pas choisi son mari, et elle se parait de splendeur pour lui faire honneur, même si elle préférait la simplicité. Sainte Elisabeth de Hongrie, qui devint plus tard la patronne du Tiers-Ordre Franciscain, OFM, découvrit l’esprit de saint François grâce à des franciscains venus d’Allemagne. Elle a décidé de consacrer sa vie au service des pauvres et des familles éprouvées par la guerre.

En 1227, son époux bien-aimé décéda au moment où il s’apprêtait à partir en croisade. Élisabeth se retrouva veuve à l’âge de 20 ans, enceinte de son troisième enfant. Lorsqu’on tenta de la remarier, elle refusa, ce qui provoqua l’injustice de sa propre famille qui la chassa avec ses trois enfants et la relégua dans une porcherie. Son oncle, qui était évêque de Bamberg, intervint pour apaiser la situation. Elle put alors rejoindre le Tiers-Ordre Franciscain et la famille ducale prendre en charge ses enfants.

Elle renonça à toute richesse et consacra tous ses revenus à aider les démunis, allant même jusqu’à faire construire un hôpital. Elle portait toujours un sourire malgré les épreuves,

affirmant : « Je ne veux pas attrister Dieu par un visage sombre. Ne préfère-t-il pas me voir joyeuse, puisque je l’aime et qu’il m’aime ? » Elle décéda à l’âge de 24 ans, ayant consacré sa vie et sa santé à apporter le bonheur aux plus démunis.

Cette sainte Élisabeth de Hongrie, également connue sous le nom de sainte Élisabeth de Thuringe, est la première patronne de notre paroisse à Paris (IIIe). Le Pape Benoît XVI a souligné son exemple de dévouement envers Dieu et envers son prochain, tant dans sa vie de princesse que dans son engagement au service des pauvres. Sa foi et son amour pour Dieu ont renforcé son mariage et ont inspiré les autres à suivre le Christ pauvre et crucifié, présent parmi les démunis.

Elle a surmonté de nombreuses épreuves, notamment le veuvage et l’injustice de sa famille, mais a toujours gardé sa foi et sa joie. Elle a fondé un hôpital et une communauté religieuse, devenant ainsi la patronne du Tiers-Ordre Franciscain et de l’ordre franciscain séculier. Elle a ses dernières années passées à servir les malades et les moribonds, vivant une vie consacrée au milieu du monde. Elle est décédée en 1231 à l’âge de 24 ans et a été canonisée par le pape Grégoire IX en 1235. Que cette grande sainte de la charité nous inspire un profond amour pour Dieu et pour notre prochain, en particulier pour les pauvres et les malades, car en eux, nous sommes appelés à voir le Christ crucifié, pauvre et humble.

Source nominis

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