Pénitente romaine (+ 1440)

A l’âge de treize ans, parce qu’elle était de bonne noblesse romaine, elle dut épouser Lorenzo de Ponziani. Ils formaient une maison parfaite, aimante et paisible. La charité de Françoise soutenue par le miracle de Dieu : le vin : pour le public, elle était une merveilleuse hôtesse et une grande dame lors de leurs réceptions.

Mais elle réservait à Dieu ses plus longues conversations, dans le petit oratoire au fond de son jardin. Elle a accepté les responsabilités d’épouse et de mère avec une joie paisible. Veuve, elle se retire dans la petite congrégation des Oblats de Saint Benoît qu’elle vient de fonder pour les dames romaines désireuses de se consacrer à la prière et aux bonnes œuvres. Elle est décédée chez elle alors qu’elle s’occupait de son fils malade.

“Dieu ne l’avait pas choisie pour qu’elle soit sainte seulement pour elle-même, mais pour utiliser les dons que Dieu lui avait donnés pour le salut spirituel et corporel de son prochain. Quelques mots lui suffisaient pour consoler les cœurs attristés et souffrants”, calme les inquiets, calmer les colériques, réconcilier les ennemis, éteindre les haines et les ressentiments invétérés”. (Témoignage d’un de ses contemporains)