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Sainte Honorine : une figure sacrée célébrée à conflans-Sainte-Honorine

Les traces de Sainte Honorine nous parviennent principalement à travers les reliques ramenées de Haute-Normandie jusqu’en Île-de-France, à Conflans-Sainte-Honorine. Sa vénération en Normandie remonte à des temps anciens, et la tradition la décrit comme une martyre gauloise.

Selon la tradition, elle aurait été martyrisée en l’an 303 lors de la dernière persécution romaine, devenant ainsi une martyre emblématique. Sainte Honorine est également reconnue comme la patronne des prisonniers, une figure de soutien et d’espoir.

Honorine était membre de la tribu gauloise des Calètes, située dans ce qui est aujourd’hui le pays de Caux. Aux alentours de l’an 303, elle aurait subi le martyre aux mains des Romains à Lillebonne, son corps jeté dans la Seine toute proche. Son corps aurait été retrouvé et enterré à Graville, un quartier actuel du Havre. Plus tard, afin de protéger ses reliques des invasions normandes, elles furent transportées jusqu’à Conflans, située au confluent de la Seine et de l’Oise.

La date du 27 février est aujourd’hui associée aux cérémonies et processions en l’honneur de Sainte Honorine, une tradition établie depuis l’an 1080. Chaque année, la paroisse de Conflans-Sainte-Honorine organise des vêpres et des célébrations en l’honneur de la sainte.

Dans la région de Rouen, dès le IVe siècle, Sainte Honorine était déjà vénérée en tant que vierge et martyre, marquant ainsi sa présence dans l’histoire religieuse locale depuis des siècles.

Un cantique composé vers 1875 témoigne de la dévotion envers Sainte Honorine, la présentant comme “l’espérance des captifs et des marins”, une intercesseuse pour la délivrance des dangers et des afflictions.

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