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Sainte Léonce de Tripoli

Martyr à Tripoli (IVe siècle)

Soldat phénicien en garnison à Tripoli au Liban, il fut accusé de prosélytisme pour avoir courageusement diffusé l’Évangile à travers ses paroles et son exemple. Cette audace lui coûta la vie par décapitation, précédée de tortures atroces telles que la pendaison tête en bas avec une pierre lourde attachée autour du cou, causant une suffocation lente. Son culte gagna rapidement en popularité au sein de l’Église syrienne, à laquelle il appartenait.

Un jour, il est accusé d’avoir craché sur la statue d’un dieu. Il est arrêté ainsi que Publius qui est condamné à l’exil. Léonce est admonesté. Tout semble rentré dans l’ordre mais Publius revient à Tripoli, reprend contact avec Léonce et poursuit l’évangélisation des païens. C’en est trop : le moine est flagellé, torturé et envoyé à Tyr. Il meurt en route.

Léonce court chercher le corps de son ami et l’ensevelit. Le juge Firmilien l’arrête malgré son parcours militaire sans faute : « Par quelles forces oses-tu t’opposer à l’empereur et détourner les gens d’adorer les idoles ? – C’est à bon droit que je le fais. Si toi-même tu abandonnais ton erreur, tu recevrais en héritage le Royaume éternel. » Flagellé avec des épines, il est conduit au port, plongé dans la mer où l’eau salée provoque sur ses plaies d’horribles souffrances.

Source France Catholique

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