Le 27 août, l’Église honore sainte Monique, mère de saint Augustin, dont la vie reflète une profonde fidélité et une patience remarquable. Originaire d’Afrique du Nord, Monique fut mariée jeune à Patricius, un païen de Thagaste. En dépit des difficultés et de la violence de son époux, elle fut une épouse dévouée, supportant ses épreuves avec une grande sérénité.
Veuve en 371, Monique se consacra entièrement à ses enfants, dont Augustin, dont les choix de vie lui apportèrent une grande douleur. Augustin, qui vivait en concubinage et adhérait au manichéisme, était une source constante de préoccupation pour sa mère. Ses larmes et ses prières, bien que souvent ignorées par son fils, témoignaient de sa foi et de son désir ardent de le voir retrouver le chemin de la foi chrétienne.
Sa détermination la conduisit à Milan, où elle retrouva Augustin et fut guidée par saint Ambroise. Ce fut là qu’elle eut la joie de voir son fils se convertir au christianisme et se faire baptiser. Ce moment fut une source de grande satisfaction et de paix pour elle.
Quelques mois avant sa mort, Monique et Augustin partagèrent un moment spirituel profond à Ostie, évoquée par le Saint dans les Confessions. Peu après, elle décéda en 387, laissant derrière elle un fils dont la vie et les écrits continueraient à influencer la théologie chrétienne.
La mémoire de sainte Monique fut inscrite au calendrier romain le 4 mai en 1586, mais elle est aujourd’hui célébrée le 27 août, veille de la fête de saint Augustin. Son exemple de foi et de persévérance continue d’inspirer les chrétiens, illustrant l’impact profond de la prière et du dévouement maternel.
Avec Nominis
