L’évêque Peter Shao Zhumin, figure fidèle de l’Église clandestine en Chine, a été arrêté pour avoir célébré une messe « illégale » en présence de 200 fidèles. Un nouvel acte de persécution qui scandalise la communauté catholique mondiale. Le régime communiste chinois continue sa répression impitoyable contre les chrétiens fidèles à Rome. Le 7 mars, l’évêque Peter Shao Zhumin a été arrêté par la police de sécurité chinoise, coupable d’avoir célébré une messe publique le 27 décembre dernier, marquant l’ouverture de l’Année jubilaire 2025. Son lieu de détention reste inconnu, tout comme son état de santé.
L’évêque Shao, âgé de 61 ans, avait été sommé de payer une amende exorbitante de 200 000 yuans (27 500 dollars) pour cet acte de foi. Mais fidèle à sa conscience et à son engagement envers l’Église universelle, il a refusé de se soumettre à cette injustice. Il a courageusement affirmé que cette célébration ne violait aucune loi et qu’aucune sanction ne pouvait être moralement justifiée.
Les autorités communistes, dans leur cynisme habituel, ont justifié cette arrestation en évoquant des raisons de « sécurité », prétexte fallacieux déjà utilisé lors de précédentes détentions. Sous couvert de « tourisme » ou de « vacances », elles cherchent à masquer une réalité plus sombre : la persécution méthodique des chrétiens clandestins, ceux qui refusent de plier le genou devant l’Association patriotique catholique chinoise (APCC), contrôlée par le Parti communiste chinois.
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Nommé évêque coadjuteur du diocèse de Yongjia (Wenzhou) en 2011, puis évêque en 2016 après le décès de Mgr Vincent Zhu Wei-Fang, Mgr Shao incarne la résistance silencieuse mais tenace des chrétiens chinois fidèles à Rome. Il est l’une des nombreuses victimes d’un régime qui entend imposer sa mainmise sur les consciences et les cultes.
Cette arrestation injuste s’ajoute à la longue liste des persécutions subies par les chrétiens clandestins en Chine. Leur seul « crime » ? Rester fidèles à l’Église universelle et au Successeur de Pierre. Tandis que le silence international persiste, les chrétiens du monde entier doivent se souvenir que, derrière le rideau de censure, des évêques et des fidèles souffrent pour leur foi.
Il est urgent d’appeler à la libération immédiate de Mgr Shao et de dénoncer avec force ces actes de persécution qui bafouent la liberté religieuse et la dignité humaine.
