Souvent critiqué à raison pour son aspect uniquement mercantile, le sport de haut niveau voit le marketing omniprésent et chaque supporter devient une cible et un consommateur potentiel.
À l’approche des Jeux olympiques de Paris, on peut observer une exploitation commerciale excessive d’un événement qui reste avant tout une compétition sportive.
Alors, lorsque des témoignages visibles de la foi catholique apparaissent, on peut penser qu’ils pourraient, par mimétisme, servir d’exemple pour les plus jeunes : savoir placer la foi au centre de sa vie, non par fidéisme mais par témoignage.
Que l’on soit une star de la NFL, une icône du ballon rond ou un sportif amateur, vivre sa foi au quotidien, non par démonstration mais par fidélité, est une manière de mettre le Seigneur au centre de tout ; c’est un signe d’humilité.
En Europe, certains joueurs comme Olivier Giroud évoquent régulièrement l’importance de la prière avant un match ; aux États-Unis, c’est Joe Mazulla, entraîneur des Boston Celtics, qui a récemment partagé son engagement, mentionnant sa pratique de réciter le Rosaire avant les matchs.
Après le match et sa victoire, Joe Mazulla a été vu portant une chemise avec les mots : « Mais laissez-moi d’abord remercier Dieu », soulignant ainsi l’importance centrale de sa foi dans sa vie et dans son succès professionnel.
Rappelons également le cas d’Harrison Butker, kicker de la NFL, qui avait remporté deux fois le Super Bowl tout en affirmant son attachement à la messe latine traditionnelle.
Si les sportifs de haut niveau peuvent être des porteurs de foi, il est envisageable que ceux qui les admirent puissent aussi suivre leur exemple…pour le bien-être de leur âme.