Le 21 octobre 2006, les fidèles du quartier populaire de Tixtla (Mexique, État de Guerrero) se rendent comme d’habitude à la messe dans leur église paroissiale. Le curé est apprécié par la population du bourg : tous connaissent son inusable énergie et son amour pour la Vierge Marie . Ce jour-là, la célébration eucharistique se déroule normalement. La petite chorale de la paroisse interprète des chants connus de tous, faisant de cette messe, comme chaque soir, une fête. Mais parvenu à la consécration des hosties, l’inexplicable s’invite dans l’église : le célébrant, le père Leopoldo Roque constate l’effusion d’une substance rougeâtre provenant d’une hostie consacrée. Le liquide a tout l’air de sang frais. À ses côtés, le père Raymundo Reyna Esteban, et une religieuse située à sa gauche constatent le même mystère. Au terme de la cérémonie, le curé invite les fidèles qui le désirent à se recueillir devant l’hostie miraculeuse. Dès le lendemain, tous les habitants de Tixtla sont au courant du phénomène et l’église paroissiale se transforme en un sanctuaire où accourent des centaines de personnes venues de toute la région. Le surlendemain, c’est au tour de l’évêque de Chilpancingo-Chilapa (diocèse suffragant de l’archidiocèse d’Acapulco), Mgr Alejo Zavala Castro, de venir sur les lieux. Ému, le prélat décide d’interroger quelques témoins oculaires, à la suite de quoi, il autorise la vénération permanente de l’hostie. Quelques mois plus tard, l’évêque convoque une commission théologique chargée d’étudier le contexte et les fruits spirituels du prodige. En octobre 2009, il invita le Docteur Ricardo Castañon Gomez, déjà sollicité de 1999 à 2006 dans le cadre du miracle eucharistique de Bueno Aires (Argentine), à prendre la direction d’un programme d’investigation scientifique. Les recherches scientifiques réalisées entre octobre 2009 et octobre 2012 ont mené aux conclusions suivantes, présentées le 25 mai 2013 lors d’un symposium international convoqué par le diocèse de Chilpancingo : La substance rougeâtre analysée correspond à du sang dans lequel ont été découverts de l’hémoglobine et de l’ADN d’origine humaine ; Deux études réalisées par des experts médico-légaux démontrent que la substance provient de l’intérieur de l’hostie, excluant ainsi l’hypothèse d’une supercherie ; Le groupe sanguin identifié est AB, similaire à celui de l’hostie de Lanciano (Italie) et sur le Suaire de Turin ; Une analyse microscopique avec agrandissement et pénétration révèle qu’une partie du sang est coagulée depuis octobre 2006. Toutefois, en octobre 2010, l’analyse de la partie interne de l’hostie a révélé la présence de sang frais ; Des globules blancs intacts, des globules rouges, des macrophages en action capables de phagocyter les lipides ont été également trouvés ; La matière sanglante analysée possède des mécanismes de reconstruction en tous points identiques à un tissu vivant ; Des études d’immunohistochimie révèlent que le tissu rencontré correspond à un muscle cardiaque (myocarde). Compte tenu des résultats scientifiques et des conclusions du comité théologique, le 12 octobre 2013, une lettre pastorale de l’évêque de Chilpancingo-Chilapa reconnaît le miracle eucharistique survenu à Tixtla le 21 octobre 2006. |
Source : d’après www.emmanuel.info |