« Il m’arrive de voir des gens du métier à l’église, mais ils se cachent », a déclaré le chanteur dans un entretien à Sept à huit sur TF1, non sans une pointe de regret. Rares sont les artistes français aujourd’hui à assumer leur foi catholique. Le chanteur de 31 ans, en a fait le choix. Issu d’une famille de militaires, Vianney grandit au milieu de trois frères. De son passage chez les Scouts d’Europe, où il est chef de patrouille, il a gardé le goût de l’engagement associatif. Chaque année, depuis près de dix ans, il participe à l’opération « Hiver solidaire » au cours de laquelle 2000 paroissiens bénévoles se mobilisent pour accueillir les sans-abris.

« J’ai toujours pensé qu’il fallait assumer qui on était »

, a encore confié Vianney sur TF1. Assumer, sans toutefois verser dans le prosélytisme : « Nous vivons une époque où chacun veut convaincre par ses idées. Je ne suis pas du tout dans cette démarche-là. Ma foi a toujours été de l’ordre de l’intime. C’est comme une flamme que j’ai en moi (…). Je ne suis pas en représentation de ma foi. Je n’ai rien à prouver à qui que ce soit », s’est-il expliqué dans un entretien à Paris Notre-Dame.

Auteur-compositeur-interprète à succès depuis son premier album en 2014, Vianney n’en perd pas de vue pour autant l’essentiel :

« Le sens de ma vie, c’est la vie de famille, c’est l’autre avec un grand A ».

Et dans un milieu où la gloire est éphémère et l’éloignement de Dieu facile, le jeune homme s’en remet à son espérance chrétienne: « L’essentiel, pour moi, n’est pas de vendre le plus grand nombre d’albums ou de faire des concerts dans des Zénith. Je crois en la vie après la mort. Je n’ai donc aucune pression dans ma vie ».

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