En visite en Europe pour une série de conférences internationales, le vice-président J.D. Vance a marqué une pause familiale à Paris, où il s’est recueilli à Notre-Dame. Un moment fort pour cet homme politique converti au catholicisme, qui incarne une droite américaine soucieuse de ses racines spirituelles et de la défense des valeurs traditionnelles.
Mercredi soir, entre deux engagements diplomatiques, J.D. Vance et sa famille ont visité la cathédrale Notre-Dame de Paris, récemment rouverte après l’incendie dévastateur de 2019. Un passage symbolique pour le vice-président américain, qui s’est converti au catholicisme il y a six ans, après une jeunesse marquée par le protestantisme évangélique.Accompagné de son épouse Usha et de leurs trois enfants, Vivek (5 ans), Mirabel (3 ans) et Ewan (7 ans), Vance a pris le temps d’explorer l’édifice, contemplant les voûtes majestueuses restaurées après plusieurs années de travaux. « Je veux monter là-haut », s’est exclamé son fils Vivek en désignant les fonts baptismaux, avant de se raviser, fatigué par le voyage.
Après une visite des artefacts exposés, la famille s’est assise en silence au premier rang, devant l’autel, un geste qui témoigne du respect et de l’ancrage spirituel de Vance, loin du tumulte politique.
Ce voyage européen, qui comprend des étapes à Paris et à Munich, marque également les premiers pas de J.D. Vance sur la scène diplomatique internationale en tant que vice-président. Après avoir accompagné Donald Trump durant la campagne présidentielle avec un style offensif qui lui a valu le soutien de l’électorat conservateur, JD Vance cherche à s’imposer comme une voix influente dans l’administration.
Lors de cette tournée, il a rencontré le Premier ministre indien Narendra Modi, mais sa fille Mirabel, souffrante, a dû manquer l’entretien. Un détail qui illustre une autre facette du vice-président, celle d’un homme attaché à sa famille, conciliant engagements politiques et responsabilités parentales.
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Cette visite parisienne intervient dans un climat diplomatique particulier. La veille, le pape François a critiqué la politique migratoire de l’administration Trump, fustigeant une approche fondée sur « la force » plutôt que sur « la dignité égale de chaque être humain ».
Si ce désaccord reflète des visions politiques contrastées, il ne remet pas en cause l’engagement catholique de J.D. Vance, qui incarne une tradition politique soucieuse de préserver la souveraineté nationale tout en défendant des valeurs chrétiennes. Sa présence à Notre-Dame résonne ainsi comme un rappel que la foi ne se limite pas à des prises de position, mais s’incarne dans des moments de recueillement personnel.
Malgré les critiques médiatiques, JD Vance semble trouver un écho croissant auprès des Américains. Un récent sondage J.L. Partners/DailyMail.com, réalisé auprès de 1 000 électeurs inscrits, montre que 52 % des sondés ont désormais une opinion favorable du vice-président. Une progression notable pour celui qui, il y a encore quelques mois, était perçu comme un simple exécutant de la ligne Trumpiste.
Alors que la campagne présidentielle de 2028 se profile déjà à l’horizon, J.D. Vance s’affirme non seulement comme une figure clé de l’administration Trump, mais aussi comme un homme politique ancré dans une tradition catholique assumée. Cette visite à Notre-Dame en est une preuve éclatante.
Source Dailymail
