Jeudi 1 juin, Un homme s’est entièrement déshabillé et est monté nu sur l’autel de la basilique Saint-Pierre au Vatican. Dans ce qui semble être une protestation contre l’invasion russe de l’Ukraine, l’ agence Reuters a rapporté que l’homme, probablement polonais, avait une inscription peinte dans le dos appelant à sauver les enfants d’Ukraine. Il est également rapporté que l’homme avait des coupures auto-infligées sur son corps causées par ses ongles, et les médias locaux le décrivent comme déséquilibré. L’incident s’est produit jeudi juste avant la fermeture de la basilique.
« À l’approche des agents de la gendarmerie du Vatican, l’homme n’a pas résisté mais a coopéré en se laissant conduire au poste de police à l’intérieur du Vatican », indique le rapport de Vatican News. « Après avoir vérifié son identité, l’homme a été remis à la police italienne, conformément au traité entre l’Italie et le Saint-Siège, et a reçu une mesure d’expulsion lui ordonnant de quitter le territoire italien. »
Deux jours après, le cardinal Mauro Gambetti, archiprêtre de la basilique, a dirigé le rite pénitentiel qui s’est tenu à midi, heure de Rome, le samedi. Des chanoines du Chapitre de la Basilique Papale de Saint-Pierre et plusieurs fidèles y ont également participé, selon Vatican News.
Selon un rapport d’ACI Prensa, lors de l’acte de réparation, le cardinal a souligné que « c’est la structure du péché qui conditionne les cœurs et les esprits des gens. »
« Cette structure de péché est celle qui nourrit les guerres, celle qui habite notre société »
, a-t-il ajouté. Faisant référence à la profanation commise le 1er juin, le cardinal a souligné que c’est cette « structure de péché » qui a poussé l’homme « à faire un geste inapproprié et déplorable ».