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Le cardinal Burke évoque ses échanges avec le pape Léon XIV sur l’avenir de la messe en latin

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Lors d’une conférence organisée à Londres, le cardinal Raymond Leo Burke a confié avoir déjà abordé avec le pape Léon XIV la question de la messe en latin. Il espère un changement clair de cap

Présent à la conférence organisée par le compte @latinmassuk à Londres, le cardinal Raymond Leo Burke a déclaré avoir « déjà parlé au pape Léon XIV de l’avenir de la messe en latin ». Une annonce attendue alors que de nombreux fidèles attachés à la liturgie traditionnelle espèrent une nouvelle orientation après les restrictions imposées sous le pontificat précédent.

L’ancien préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique a exprimé une attente sans ambiguïté :
« Il est de mon espérance qu’il mettra fin à la persécution des fidèles dans l’Église qui désirent adorer Dieu selon l’usage plus ancien du rite romain, cette persécution venant de l’intérieur de l’Église. »

Le cardinal Raymond Leo Burke, né en 1948 aux États-Unis, est l’une des figures majeures du courant conservateur de l’Église catholique. Ordonné prêtre en 1975, il a été nommé évêque de La Crosse en 1994, puis archevêque de Saint Louis en 2003. En 2008, le pape Benoît XVI l’appelle à Rome pour diriger le Tribunal suprême de la Signature apostolique, la plus haute juridiction de l’Église.Créé cardinal en 2010, il est connu pour sa défense vigoureuse de la liturgie traditionnelle et de la doctrine catholique sur le mariage, la morale et la communion. Opposé à certaines réformes du pape François, il est progressivement écarté de plusieurs fonctions romaines à partir de 2014.

Malgré cela, le cardinal Burke reste très influent dans les milieux attachés à la messe tridentine et à la tradition doctrinale. Son franc-parler et son attachement au magistère antérieur font de lui une voix respectée, voire emblématique, au sein d’une partie des fidèles catholiques.

Ces propos s’inscrivent dans un contexte tendu pour les défenseurs de la messe tridentine, encore marqués par les effets du Motu proprio Traditionis custodes du pape François.

Aucune déclaration officielle du Vatican n’a, pour l’heure, confirmé l’issue de cet échange.

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