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Chelsea Clinton : « L’avortement se justifie pour des raisons économiques »

Chelsea , Hilary et Bill Clinton - DR
Chelsea , Hilary et Bill Clinton - DR
Une déclaration glaçante qui banalise la mort des enfants à naître au nom du profit et du succès professionnel.

Chelsea Clinton, vice-présidente de la a affirmé lors d’un panel pro-avortement que l’élimination des enfants à naître est essentielle pour la santé économique et le succès professionnel des femmes. Une position choquante, surtout de la part d’une femme qui est elle-même mère de trois enfants.S’exprimant lors de la conférence intitulée « Liberté reproductive : bénéfique pour les travailleurs, bénéfique pour les affaires » (Reproductive Freedom: Good for Workers, Good for Business) à Austin, Texas, Clinton a déclaré :

« L’accès à l’avortement n’est pas seulement une question de santé des patientes, c’est une question de santé sociétale, économique et fiscale. » Une justification glaçante qui présente l’avortement comme une nécessité économique, réduisant la maternité à un obstacle au progrès professionnel.

Chelsea Clinton n’a pas hésité à affirmer que « les femmes américaines entrant sur le marché du travail entre 1973 et 2009 ont ajouté trois mille cinq cents milliards de dollars à notre économie. » Un argument qui sous-entend que les mères au foyer n’ont pas de réelle valeur économique. Cette vision matérialiste et déshumanisée des enfants à naître insinue que le sacrifice de vies innocentes serait le prix à payer pour la prospérité nationale.

Mais comme le souligne Live Action News, l’entrée des femmes sur le marché du travail ne s’est pas faite grâce à l’avortement à la demande. Ce sont des femmes courageuses, souvent mères elles-mêmes, qui ont lutté contre les discriminations pour obtenir leur place dans la société. Leurs sacrifices et leurs combats ne devraient pas être balayés par des arguments économiques dénués de respect pour la vie humaine.

Le plus troublant, c’est que Chelsea Clinton semble ignorer l’apport économique potentiel des plus de 63 millions d’enfants avortés depuis 1973. Combien parmi eux auraient pu devenir des entrepreneurs, des scientifiques, des enseignants ou des innovateurs ? La perte humaine est incommensurable.

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Pire encore, sa déclaration laisse entendre qu’une femme doit choisir entre maternité et carrière. Une vision rétrograde et anti-féminine. Pourquoi les hommes ne sont-ils jamais confrontés à ce genre de dilemme moral dans le discours de Mme Clinton ? Pourquoi la maternité serait-elle un frein, alors qu’elle est une vocation noble et précieuse ?

Chelsea Clinton est allée jusqu’à qualifier l’accès à l’avortement de « problème douloureusement américain ». Pourtant, la réalité est bien différente. La majorité des pays européens protègent les enfants à naître après 12 semaines de grossesse. La France, la Belgique, l’Espagne ou encore le Luxembourg limitent l’avortement à 14 semaines. En comparaison, le système permissif des États-Unis jusqu’en 2022 était une exception inquiétante.

Contrairement à ce qu’affirme la fille Clinton, le refus de l’avortement n’est pas un « problème », mais une défense essentielle de la vie humaine. Les lois pro-vie cherchent à protéger les plus vulnérables, et loin d’être impopulaires, elles rencontrent le soutien d’une majorité silencieuse qui refuse de voir le meurtre des enfants à naître devenir la norme.Chelsea Clinton et ses alliées prétendent que l’interdiction de l’avortement freine le progrès économique. Mais cette vision sacrifierait l’âme même de la société : le respect de la vie. Une société qui justifie la mort des innocents au nom du confort matériel et de la « réussite » professionnelle court à sa perte morale.

Ce discours révèle un aveuglement tragique face à la dignité de toute vie humaine, dès la conception. Il est temps de rappeler que le vrai progrès se mesure non pas à l’argent ou aux statistiques économiques, mais à la capacité d’une société à protéger le caractère sacré de la vie et à honorer la maternité.

Le combat pour la vie ne se résume pas à une idéologie. Il s’agit de la défense d’une vérité fondamentale : chaque être humain est créé à l’image de Dieu et mérite respect et protection, dès le sein maternel.

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