Une coalition internationale de pasteurs (Européens, Nord-Américains et Africains) vient de signer une déclaration contre les abus de pouvoir par les élites politiques : la Frankfurt Declaration of Christian & Civil Liberties.
Cette déclaration a été publiée en anglais, allemand, espagnol, tchèque et français :
Elle réunit déjà plus de 2700 signataires.
Extrait :
Nous affirmons que chaque être humain est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu (imago Dei) et qu’il possède donc une dignité et une valeur intrinsèques, ainsi que certains droits et libertés inaliénables, nécessaires à une vie humaine correcte. Ces droits et libertés comprennent le droit de pratiquer un culte collectif, d’entretenir des relations personnelles et présentielles, d’exercer une profession, de participer aux événements importants de la vie humaine, comme le droit de réconforter les malades et les mourants (en particulier ceux de sa propre famille), d’assister à des funérailles, d’assister à la naissance de son enfant, de se marier lors d’une réunion publique, de se réunir pour manger avec d’autres personnes, et d’exercer un travail honorable. Nous affirmons également que les gouvernements devraient reconnaître que chaque individu est responsable de son propre bien-être corporel et devraient protéger le droit à l’autodétermination médicale personnelle.
Nous refusons donc les actions déshumanisantes d’une autorité gouvernementale, ou de toute autre institution, visant à soumettre toute personne à une manipulation psychologique et à une intimidation. Cela inclut le fait d’encourager la suspicion envers les autres, en les présentant comme des menaces potentielles pour le bien commun et individuel. De même, nous nous opposons à ce que l’État prenne des décisions médicales pour ses citoyens, ainsi qu’à la criminalisation, la ségrégation forcée, le licenciement professionnel obligatoire et toute autre privation des droits des personnes qui choisissent de ne pas se conformer aux politiques médicales de leur gouvernement. Nous rejetons donc toute forme de coercition médicale et toute restriction des libertés individuelles des personnes qui ne sont pas infectées par une maladie contagieuse et potentiellement mortelle ; cela inclut la mise en place de pass vaccinal, la distanciation sociale ou le port d’un masque comme condition générale d’accès aux lieux publics, de participation au travail ou à la vie sociale. Nous nous opposons également aux tendances mondiales en faveur du transhumanisme, de la surveillance et du contrôle technologiques des êtres humains, car elles sapent la capacité d’agir de l’être humain, qui est si fondamentale pour notre vocation divine à vivre en tant que porteurs de l’image de Dieu.
Nous affirmons que toutes les autorités terrestres tirent leur autorité (“le droit d’être obéi”) de Dieu, qui est au-dessus de tout et à qui tous doivent rendre des comptes. Nous croyons qu’Il a établi leurs différentes sphères de responsabilité (c’est-à-dire leurs mandats) et, ce faisant, a fixé les limites de leur autorité. Dieu a délégué l’autorité aux gouvernements civils dans le but de récompenser le bien et de punir le mal, et de protéger les droits et libertés accordés par Dieu à tous les peuples. Il a également délégué son autorité à l’Église dans ses diverses expressions, en particulier pour faire des disciples de toutes les nations en prêchant la Parole de Dieu, et pour établir et administrer des communautés d’individus rachetés par la foi, vivant sous l’autorité du Christ. En outre, il a délégué l’autorité à la famille en tant qu’unité de base de la société, dans le but de favoriser la cohésion sociale et la fidélité sexuelle, et de protéger, de pourvoir aux besoins des enfants, de les élever et de les éduquer dans la voie du Seigneur. Nous affirmons notre droit, en tant que citoyens, parents et chrétiens, de déterminer librement nos croyances et nos comportements sur la base de ces vérités.
Nous refusons donc les idéologies totalitaires des gouvernements qui ne reconnaissent pas les limites de leur autorité et usurpent l’autorité déléguée par Dieu à l’Église ou à la famille. En particulier, nous rejetons la tendance des gouvernements à centraliser les croyances et les comportements de leurs citoyens, en créant une société autoritaire dans laquelle l’État est absolu. Un tel totalitarisme et étatisme est construit sur des croyances qui ont fondamentalement redéfini le bien et le mal et la nature des êtres humains et sont contraires à l’ordre divin des choses. Ces croyances ont pour effet d’asservir les libertés individuelles et religieuses, et d’engendrer une intolérance idéologique qui cherche à réduire au silence, à annuler et à rééduquer ceux qui ne sont pas d’accord. Nous nous opposons également à l’idée que les enfants sont la propriété de l’État, et donc des sujets à endoctriner, ainsi qu’à tout encouragement ou toute manipulation des enfants visant à ce qu’ils subissent des procédures médicales sans le consentement de leurs parents.