Lors d’un discours au Believers’ Summit à West Palm Beach, en Floride, Donald Trump a affirmé vendredi soir que les électeurs chrétiens n’auraient « plus besoin de voter » s’il remportait les élections présidentielles de novembre. Ce rassemblement, organisé par le groupe conservateur Turning Point Action, a vu Trump inciter les chrétiens à voter « juste cette fois-ci » pour assurer une victoire écrasante qu’il juge « trop importante pour être truquée ».
« Vous n’aurez plus à le faire. Encore quatre ans. Vous savez quoi ? Ce sera réglé. Tout ira bien. Vous n’aurez plus à voter, mes chers chrétiens », a déclaré l’ancien président des Etats-Unis. « Je suis chrétien. Je vous aime, sortez, vous devez sortir et voter » a-t-il exhorté.
« Réparer le pays »
Trump a poursuivi en promettant que les problèmes seraient résolus au point que les chrétiens n’auraient plus à voter dans le futur. Cette déclaration a suscité des réactions préoccupées sur les réseaux sociaux, certains craignant une interprétation autoritaire ou une indication que Donald Trump pourrait ne pas céder le pouvoir en cas de victoire.
Allison Gill, co-animatrice du podcast « Jack », a exprimé son inquiétude en écrivant : « La démocratie est en danger. Ce n’est pas un exercice. » Les critiques se sont inquiétés de la possibilité que ces propos soient perçus comme un signe de tentatives pour affaiblir les institutions démocratiques.
Le New York Times indique aujourd’hui que dans une interview ultérieure, Donald Trump a maintenu sa position, répétant que si élu, il « réparerait le pays » et que les votes futurs ne seraient plus nécessaires. Malgré les appels à clarifier ses propos, le candidat a refusé de le faire, continuant à faire des déclarations qui peuvent être interprétées de diverses manières.
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