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Folie écologique, folie idéologique: quand l’homme se prend pour le créateur et veut contrôler la création

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Les événements météorologiques extrêmes ont toujours été une réalité à laquelle les populations ont dû s'adapter.

L’inondation tragique qui a récemment frappé la province de Valence, causant la mort de 222 personnes, pose des questions fondamentales sur la gestion des catastrophes naturelles et sur la responsabilité humaine dans le cadre des changements climatiques. Dans le débat actuel, il est essentiel d’examiner comment une certaine arrogance idéologique pousse l’homme à croire qu’il peut maîtriser la création plutôt que d’agir avec humilité face aux défis qu’elle présente.

De nos jours, tout événement climatique est souvent attribué au réchauffement climatique d’origine humaine, alimentant une hystérie écologiste qui influence fortement la politique. Cette tendance entraîne une série d’effets secondaires néfastes, dont l’un des plus préoccupants est l’abandon des principes de sagesse qui ont historiquement guidé le développement de l’humanité. Les événements météorologiques extrêmes ont toujours été une réalité à laquelle les populations ont dû s’adapter. Dans les régions qui ont connu un développement, les habitants sont devenus moins vulnérables, ce qui a conduit à une diminution du nombre de victimes malgré l’augmentation de la population.

Les réponses traditionnelles aux inondations, telles que la construction de digues, de barrages et de bassins de rétention, sont souvent remplacées par des politiques qui tentent de contrôler le climat en réduisant les émissions de CO2, considérées comme la principale cause des désastres naturels. Cette approche peut être comparée à la décision de ne pas acheter un parapluie, tout en investissant des sommes considérables pour tenter d’arrêter la pluie. Cela illustre une idéologie qui, bien que largement acceptée, risque de négliger des mesures plus pragmatiques et adaptées à la réalité.

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Il est également crucial de noter que cette idéologie a conduit à la mise en place de lois, comme celle sur le « Rétablissement de la nature », qui, en visant la protection de la biodiversité, entravent des interventions nécessaires pour protéger les populations contre les crues. Paradoxalement, alors que les investissements dans l’observation et la protection du territoire diminuent, les modèles climatiques de plus en plus sophistiqués prennent le pas, basés sur des projections statistiques plutôt que sur des données réelles.

Une folie idéologique qui est pourtant devenue une politique consolidée ; et l’opinion publique, terrorisée par des années de propagande incessante, accepte, au nom du climat, la mise au rebut des voitures, la dévaluation des maisons, des coûts exorbitants pour adapter les logements aux nouvelles normes, des restrictions de mouvement, l’augmentation des coûts de l’énergie, et ainsi de suite, sans sourciller.

Un autre aspect préoccupant de cette situation est la tendance des politiciens et des administrateurs à se décharger de leurs responsabilités. Dans le cas de Valence, les décideurs ne réalisent pas les projets approuvés depuis longtemps pour prévenir les inondations et la bétonisation excessive des terres. Au lieu d’assumer leurs erreurs, ils attribuent les conséquences de ces événements à un changement climatique d’origine humaine, justifiant leurs actions par des initiatives « vertes » sans apporter de véritables solutions.

Face à ces réalités, il est important que l’homme adopte une attitude d’humilité plutôt que d’arrogance, en reconnaissant ses limites face à la création divine. Plutôt que de chercher à contrôler la nature, l’humanité devrait se concentrer sur la préservation et la gestion responsable des ressources qui lui sont confiées. C’est en agissant avec respect et prudence que nous pourrons espérer réduire les impacts des catastrophes naturelles, plutôt que de céder à l’illusion que de simples mesures peuvent suffire à réparer les dégradations d’un monde complexe.

La véritable sagesse réside dans la reconnaissance de notre place dans le grand dessein divin, où l’humilité est une des vertus essentielles.

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