En vue de la Journée internationale contre l’homophobie, reviennent les « veillées de prière » correspondantes, promues par des groupes LGBT, dont le véritable objectif est de subvertir l’enseignement de l’Église sur l’homosexualité et la transsexualité. Avec la complicité de certains évêques…
Nous sommes en mai, le mois de Marie, le mois où de nombreux saints, au fil des siècles, ont honoré la Mère céleste avec des pratiques de piété particulières.
Des veillées qui ont lieu depuis 2007, à des dates proches de la Journée internationale contre l’homophobie (le 17 mai), se prolongeant souvent jusqu’en juin. Un mois que l’Église consacre traditionnellement au Sacré-Cœur de Jésus, tandis qu’une partie de l’Eglise , absorbée par le monde, en fait le mois de la fierté gay. Autrement dit : une « foi » renversée…
Toujours au nom de l’inclusion, le site gionata.org , qui vise à changer la doctrine sur l’homosexualité, répertorie déjà 19 événements prévus dans différentes villes d’Italie (plus un en ligne), organisés par des groupes catholiques et/ou chrétiens d’autres confessions.
La liste est constamment mise à jour, mais il est frappant de constater qu’au moins sept diocèses italiens (Bari-Bitonto, Chiavari, Cosenza-Bisignano, Trieste, Civitavecchia-Tarquinia, Porto-Santa Rufina et, avec le vicaire épiscopal don Gianni Grondona, Gênes) sont directement impliqués dans l’organisation des veillées, portant des noms variés :
de la « Veillée de prière pour surmonter l’omotransbiphobie » à celle « pour la célébration des diversités ». Le thème de cette année est : « Soyez forts, ne craignez pas car Dieu marche avec vous », inspiré d’un verset du Deutéronome (31,6), clairement détourné dans une perspective homosexuelle ; en effet, la tromperie fondamentale consiste à faire croire que Dieu marche toujours et en tout temps avec le pécheur, sans se soucier de sa conversion.
Le terme « inclusion » est devenu le sésame pour indiquer non pas l’accueil du pécheur désireux de se convertir – ce que l’Église a toujours fait – mais l’accueil et l’acceptation de son péché.
Il n’est donc pas étonnant que dans le communiqué sur la veillée, il n’y ait aucune expression de volonté d’adhérer à l’enseignement constant de l’Église sur l’homosexualité, enseignement fondé sur l’Écriture Sainte et la Tradition et bien résumé dans le Catéchisme (nn. 2357-2359). Mais on parle de « barrage au préjugé », en lançant un appel final « à accueillir les blessures du Christ et de chaque crucifié de l’histoire » : un parallèle grotesque, étant donné que les blessures du Christ sont le résultat du péché, y compris celui aux couleurs de l’arc-en-ciel que l’on refuse aujourd’hui de reconnaître.
Qu’est-ce que la discrimination ?
Il convient de clarifier que si par « discrimination » on entend l’offense ou le tort gratuit envers une personne – n’importe quelle personne – cela ne peut être approuvé sur le plan chrétien. Mais aujourd’hui, ,ce serait au minimum de l’ingénuité de ne pas reconnaître que des termes tels que « discrimination », « homophobie », « inclusion » et autres font partie d’une néo-langue désormais bien rodée qui vise à subvertir la loi morale naturelle, au détriment de la société entière et des présumés « discriminés » eux-mêmes, dont le véritable bien repose précisément sur le respect de cette même loi.
En ce qui concerne spécifiquement le sujet de cet article, la lettre publiée en 1986 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi « sur le soin pastoral des personnes homosexuelles » donne des recommandations claires. Dans cette lettre, signée par l’ancien préfet Joseph Ratzinger, les évêques sont invités « à être particulièrement vigilants à l’égard de ces programmes qui tentent effectivement d’exercer une pression sur l’Église pour qu’elle change sa doctrine, même si parfois on nie que cela soit le cas ». Le document ajoute :
« Par exemple, ils présentent parfois l’enseignement du Magistère, mais seulement comme une source facultative pour la formation de la conscience. Son autorité particulière n’est pas reconnue. Certains groupes vont même jusqu’à qualifier de « catholiques » leurs organisations ou les personnes auxquelles ils s’adressent, mais en réalité, ils ne défendent pas et ne promeuvent pas l’enseignement du Magistère, voire l’attaquent ouvertement.
Bien que leurs membres prétendent vouloir conformer leur vie à l’enseignement de Jésus, en fait, ils abandonnent l’enseignement de son Église. Ce comportement contradictoire ne peut en aucun cas être soutenu par les évêques ».
Restons vigilants à toutes ces fausses bonnes intentions dont l’Enfer est pavé…
Avec NBussola