Monseigneur Olivier Ribadeau-Dumas, archiprêtre de Notre-Dame, a exprimé sa satisfaction : « C’est pour nous un très beau jour de se dire qu’il y a (…) la croix au-dessus du chevet, qui signifiera à tous ceux qui passent que c’est un lieu de culte, d’amour, de fraternité et de paix ».
Récemment restaurée par des ferronniers d’art en Normandie, la croix du chevet est le seul élément de la couverture du chœur qui avait résisté aux flammes. Elle mesure 12 mètres de haut pour un poids de 1,5 tonne. Après son érection, elle a été soigneusement replacée au sommet de la charpente de la cathédrale.
Environ 250 entreprises et de nombreux artisans, architectes et professionnels ont participé à cette restauration exceptionnelle pour permettre la réouverture de ce chef-d’œuvre de l’art gothique, prévue pour le 8 décembre 2024. Philippe Jost, directeur de l’établissement public Rebâtir Notre-Dame, a déclaré : « On est mobilisés sur l’objectif, comme depuis toujours. Chaque jour qui passe, on a des difficultés, mais on se met autour d’une table pour les régler ».
En avril 2019, un incendie avait ravagé la cathédrale, symbole de la chrétienté inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, qui accueillait 12 millions de visiteurs chaque année.
Cinq ans après, les principaux défis de sa restauration ont été relevés, notamment la reconstruction de sa flèche, dont l’aiguille vêtue de sa couverture en plomb pointe à nouveau vers le ciel.
Après avoir béni la croix de chevet qui a résisté à l’incendie dévastateur et a été minutieusement restaurée, Monseigneur Olivier Ribadeau Dumas, archiprêtre de Notre-Dame de Paris, exprime sa satisfaction en déclarant : “Cette croix va s’élever dans le ciel et demeurer à jamais sur cette charpente de l’abside.”
La croix, qui trônera à une hauteur imposante de 40 mètres, symbolise la résilience et l’espoir alors qu’elle retrouve sa place au sommet de la charpente, prête à rayonner à nouveau dans le paysage emblématique de Paris.
