La Paroisse du Sacré-Cœur de Jésus est obligée de se battre avec le bureau du procureur général de l’État du Michigan pour qu’il n’utilise pas la Loi ( sur les droits civils Elliott Larsen ) pour contraindre la paroisse à embaucher des employés qui rejettent les enseignements catholiques sur la sexualité et l’identité de genre.

Bien que le bureau du procureur général n’ait pas émis d’avertissements juridiques ni déposé de plaintes contre la paroisse, le procès argumente qu’elle pourrait être ciblée en raison de la réinterprétation récente de la loi par la Cour suprême du Michigan.

La loi existe depuis 1977, mais en juillet 2022 et la cour a confirmé l’interprétation de la Commission des droits civils du Michigan selon laquelle l’interdiction de la discrimination fondée sur le sexe d’une personne incluait également la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne.

Les Centres de soins chrétiens, ont également fait appel auprès de la même cour d’appel après le rejet de leur procès. Les deux organisations sont représentées par l’Alliance Defending Freedom.

“Les responsables du Michigan devraient respecter la liberté protégée par la Constitution des organisations religieuses de suivre la foi même qui les a poussées à servir leurs communautés”, a déclaré John Bursch, conseiller principal de l’ADF, dans un communiqué.

“La Paroisse du Sacré-Cœur de Jésus a fidèlement servi les familles de Grand Rapids pendant plus d’un siècle, et son école offre un environnement académique et spirituel riche pour des centaines d’enfants. Nous espérons que le 6e circuit respectera leurs libertés protégées par le premier amendement afin qu’ils puissent continuer à servir leurs communautés sans être illégitimement soumis à une loi d’État qui pourrait saper leur foi et leur mission.”

Le but est la discrimination d’un nouveau genre…

La paroisse allègue dans son procès que la nouvelle interprétation permettrait au bureau du procureur général de qualifier ses politiques de conduite standard pour les employés de la paroisse et de son école de “discrimination”.

La conduite standard de la paroisse exige que les employés croient en la foi, la soutiennent et la modélisent, ce qui inclut l’adhésion aux enseignements catholiques liés à l’homosexualité et à la transidentité.

La paroisse craint que cette réinterprétation de la loi puisse empêcher l’école de promouvoir l’enseignement catholique lié à l’attraction envers les personnes de même sexe et à la transidentité si la question se pose avec les élèves.

De même, les Centres de soins chrétiens craignent que la réinterprétation de cette loi puisse les contraindre à embaucher des personnes qui refusent de vivre conformément aux enseignements chrétiens sur la sexualité et le genre.

Une procureure engagée et militante LGBT

La procureure générale du Michigan, a déjà été accusée d’avoir utilisé les lois de l’État pour cibler les organisations chrétiennes par le passé.

Plus tôt pendant son mandat, elle a tenté sans succès de contraindre les centres d’adoption confessionnels à certifier les adoptions de couples de même sexe ou à perdre leurs contrats avec l’État.

Elle a qualifié les centres confessionnels de “propagateurs de haine”.

Dana Nessel a également tenu d’autres propos désobligeants à l’encontre des catholiques. Elle s’est moquée du pape François pour avoir encouragé les gens à fonder des familles en déclarant :

“Je peux vous dire que rien n’est plus ‘égoïste’ que d’avoir des enfants que vous ne voulez pas simplement parce que le pape le pense.”

En réponse aux abus sexuels dans l’Église catholique, elle a déclaré :

“Si un enquêteur vient à votre porte et vous demande de parler avec vous, demandez à voir leur badge et non leur chapelet.”

Entre interprétation et manipulation de la loi , on constate que certains procureurs américains sont prêts à tout pour imposer leur idéologie. Restons très vigilants sur la façon dont cela se déroule aux Etats-Unis car cela préfigure souvent ce qui arrive en Europe…

adapté de aci.