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La saine colère du frère Paul-Adrien : «Notre miséricorde n’est pas de la lâcheté»

Frère Paul-Adrien - capture youtube
Frère Paul-Adrien - capture youtube
«Je fais partie d'une génération de chrétiens qui n'acceptera pas de se laisser cracher sur la gueule».

La réaction du Frère Dominicain Paul-Adrien face à la récente parodie de la Cène lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 est un éclat de vérité. Dans une vidéo virale diffusée sur les réseaux sociaux, le célèbre prêtre catholique, star des réseaux sociaux a exprimé avec une intensité remarquable son indignation et sa colère face à une offense grave au christianisme.

«Je fais partie d’une génération de chrétiens qui n’acceptera pas de se laisser cracher sur la gueule», a-t-il déclaré, ne cachant pas son indignation devant la représentation obscène de la Cène qui a marqué la cérémonie. Il confirme que cette mise en scène, où des drag-queens ont remplacé les apôtres et une DJ a incarné Jésus-Christ, n’est pas simplement une provocation artistique, mais une véritable injure à la foi chrétienne.

Réaction timide des évêques de France

Le Frère Paul-Adrien a souligné que, bien que la miséricorde soit une valeur centrale du christianisme, elle ne doit pas être confondue avec la faiblesse ou la soumission face aux attaques contre les valeurs sacrées. «À un certain moment, la miséricorde ne doit pas être associée à de la lâcheté. A un certain moment Dieu nous demande de cesser d’être miséricordieux», a-t-il affirmé avec une fermeté déconcertante.

Cette déclaration contraste avec la réaction relativement timide des évêques de France, qui, tout en exprimant leur désapprobation, ont opté pour un discours plus modéré. La forte indignation de Frère Paul-Adrien, loin d’être une simple explosion émotionnelle, représente un cri de cœur pour une jeunesse chrétienne qui se sent de plus en plus menacée par les dérives contemporaines.

Le Frère Paul-Adrien souligne que la souffrance des chrétiens arméniens, qui subissent des persécutions et des violences extrêmes en raison de leur foi, illustre de manière poignante le contraste entre l’authenticité de la foi chrétienne vécue au prix du sang et les dérives culturelles qui méprisent les symboles sacrés.

Mépris des valeurs sacrées

Son intervention est également un symbole de la blessure profonde ressentie par les chrétiens face à ce qu’ils perçoivent comme une méconnaissance ou un mépris flagrant de leurs valeurs sacrées.

Ajoutons que là où il y a du respect, là est la vérité, la foi chrétienne n’est pas un domaine réservé à la soumission silencieuse. Les jeunes prêtres et figures publiques comme lui rappellent que la défense des valeurs chrétiennes est parfois un acte de courage et de vérité, nécessitant plus que de simples mots – une action résolue et une volonté de témoigner de sa foi avec force et conviction.

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