Le nonce apostolique en Slovaquie, Monseigneur Nicola Girasoli, a suscité des réactions très controversées suite à la célébration d’une messe le 7 septembre dernier.
Outre l’installation d’un autel improvisé grand comme une table de cuisine, le nonce s’est présenté en tenue de “cruella“* pour célébrer l’eucharistie.Monseigneur Girasoli était là pour co-célébrer une messe à l’occasion du 40e anniversaire du curé local, le P. Salvatore Summo.
Le journal Il Tempo note que les défenseurs de l’archevêque ont rappelé que le pape François avait lui aussi porté une chasuble avec des motifs similaires en septembre 2019 au Mozambique. La chasuble était blanche avec une décoration marron représentant la carte du pays africain au centre.
Par ailleurs La cathédrale de Ruvo a publié une explication le 15 septembre :
“En raison des interprétations particulières et singulières, il convient de préciser que la chasuble utilisée pour la célébration fait partie de l’expression locale de la liturgie officielle des peuples africains pauvres que le célébrant a toujours passionnément soutenus dans son ministère pastoral. Cette chasuble a été utilisée pour remercier le Seigneur pour la construction d’une maison pour les plus démunis de ces régions.”
La chasuble est le vêtement liturgique que le célébrant porte par-dessus les autres vêtements. Le prêtre ou l’évêque qui préside l’Eucharistie se revêt de la chasuble : le nom même indique indique déjà qu’il s’agit d’une sorte de “petite maison”, qui couvre la personne. Du latin casula (« manteau à capuchon », puis « chasuble ») devenu, en bas latin casubula, casubla (« sorte de vêtement ») attesté chez Grégoire de Tours ; apparenté à casupola (« cabane ») en italien.
La chasuble a différentes couleurs, en fonction du temps liturgique (blanc, vert, rouge, violet, rose). Lors de célébrations spéciales, elle peut présenter des motifs mettant en valeur l’occasion.
*cruella , en référence a Glenn Close dans “Les 101 Dalmatiens”
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