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Le pape François met en garde contre les populismes, appelant à la vigilance démocratique

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Le souverain pontife a encouragé les catholiques engagés en politique à ne pas limiter leur foi à la sphère privée, mais à la manifester publiquement en proposant des solutions justes et pacifiques.

Lors de son déplacement à Trieste, dans le nord de l’Italie, le pape François a exprimé dimanche 7 juillet ses préoccupations concernant l’état actuel de la démocratie, la qualifiant de « en crise ». Devant les participants des Semaines sociales italiennes, il a critiqué ce qu’il a appelé la « culture du rejet » et a mis en garde contre les tentations populistes, les qualifiant de « reniement ».

Le pape, âgé de 88 ans, a souligné que « la démocratie n’est pas en bonne santé dans le monde d’aujourd’hui », ajoutant que cette crise affecte profondément le bien-être de l’humanité. Sans jamais citer un parti politique le nom d’un responsable, le Pape a comparé les « tentations idéologiques et populistes » à une séduction dangereuse, citant l’histoire du joueur de flûte de Hamelin comme métaphore, et affirmant que ces idéologies peuvent conduire à l’auto-reniement.

François a également critiqué vivement la « culture du rejet », affirmant qu’elle exclut injustement les groupes vulnérables de la société tels que les pauvres, les enfants à naître, les malades et les migrants. Il a appelé les décideurs politiques à se concentrer sur des mesures concrètes telles que la promotion de la natalité, l’emploi, l’éducation et l’intégration des migrants, soulignant l’importance de rester en contact direct avec le peuple qu’ils gouvernent.

Le souverain pontife a encouragé les catholiques engagés en politique à ne pas limiter leur foi à la sphère privée, mais à la manifester publiquement en proposant des solutions justes et pacifiques dans le débat public. Il a conclu en interpellant chacun sur l’apathie face aux injustices, exhortant à une plus grande sensibilité envers les souffrances du monde.

Son discours à Trieste s’est achevé sur une note de responsabilité collective, soulignant que chaque démocratie doit faire face à ces défis pour préserver les valeurs fondamentales de justice et de solidarité.

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