Le Vatican a déterminé qu’aucun obstacle n’empêche l’ouverture du processus de canonisation de Niña Ruiz-Abad, une adolescente de 13 ans décédée en 1993 aux Philippines, dont la tombe est devenue un lieu de pèlerinage.
Le 16 mars, l’agence vaticane Fides a informé que le Vatican a accordé le nihil obstat (rien ne s’y oppose) pour lancer le processus de canonisation de Niña, désormais considérée comme “Servante de Dieu”, le premier “palier” vers la sainteté. Si la Philippine est déclarée sainte, elle sera l’une des plus jeunes de l’histoire.
La nouvelle a été annoncée par une circulaire de l’évêque de Laog, Monseigneur Renato Mayugba, qui a été lue dans les églises de la région d’Ilocos Norte, d’où est originaire Ruiz Abad.
En juillet 2023, les évêques des Philippines avaient déjà exprimé leur soutien à l’ouverture du processus, qui débutera officiellement le 7 avril prochain, dimanche de la Divine Miséricorde, à la cathédrale de San Guillermo de Laoag, avec la première session du tribunal diocésain.
Niña Ruiz-Abad, adolescente de 13 ans qui pourrait être sainte Niña Ruiz-Abad est née le 31 octobre 1979 à Quezon City. Elle était la fille d’un couple d’avocats. Son père est décédé lorsqu’elle avait seulement trois ans.
Elle a grandi aux côtés de sa sœur Mary Anne. Elle a étudié au Centre d’études pour enfants de l’Université des Philippines puis à l’École Montessori Holy Angels.
Sa mère, dévote de la Divine Miséricorde, a déménagé avec ses filles à Sarrat en avril 1988 pour travailler au Ministère de la Justice.
Niña a fait ses études secondaires à l’Université d’État Mariano Marcos de Laoag. Elle était profondément dévouée à l’Eucharistie et, dès son plus jeune âge, elle se consacrait à distribuer des chapelets, des bibles, des livres de prières et des images de saints dans son quartier et à l’école.
Lorsque le Père Danny Pajarillaga a rencontré Niña en 1993, il a pu constater son grand amour pour l’Eucharistie et son assiduité dans la prière. “Elle était un témoignage vivant de piété et de religion, toujours vêtue de blanc avec un chapelet autour du cou”, se souviennent ceux qui l’ont connue, selon Fides.
Niña a été diagnostiquée avec une cardiomyopathie hypertrophique à l’âge de 10 ans et a vécu les trois années de la maladie avec une grande foi et joie. “La vie de Niña était faite de prière, d’adoration et de relation intime avec Dieu, Jésus, le Saint-Esprit et la Sainte Vierge Marie”, affirme Mgr Mayugba.
Le 16 août 1993, elle a subi un arrêt cardiaque alors qu’elle était à l’école et a été immédiatement transportée à l’hôpital, où elle est décédée. Elle a été enterrée dans un cimetière public à Sarrat et sa tombe est maintenant un lieu de pèlerinage.
“Ses enfants et jeunes s’inspirent aujourd’hui de la vie de Niña Ruiz-Abad pour mener une vie enracinée dans la prière. Son histoire continue de toucher le cœur de nombreuses personnes car elle est un exemple de la manière dont, avec Dieu, on peut surmonter les obstacles”, ont déclaré les évêques des Philippines.
Source Aci
