Le cardinal Vingt-Trois, qui vient de fêter son 80e anniversaire, a fait cette déclaration dans l’hebdomadaire Paris Notre-Dame :

” Les crises de l’Eglise sont concomitantes à l’Eglise depuis le début. Elles le seront jusqu’à la fin. Nous vivons, une crise qui a ses caractéristiques et ses composantes mais qui n’est pas pire que le crise des Borgia. C’est une crise qui a un effet purificateur parce qu’elle nous oblige à nous demander en qui nous avons mis notre foi.

Certains chrétiens avaient retenu de leur catéchisme que l’Eglise était une société parfaite , un atoll où on pouvait être à l’abri de tout péril. C’est faux.”

Alors que penser de cette déclaration ?

Est-ce vraiment le bon axe pour gérer cette crise… qui n’est qu’une crise parmi d’autres ?

Faut-il se contenter d’attendre la prochaine crise en se disant ” ce n’est qu’une crise de plus” ..?

Les consciences sont-elles à ce point endormies ? Ce fatalisme affiché, cette résignation assumée est le symbole de l’affadissement de nos hommes d’Eglise, de leur soumission, de leur résignation à l’esprit de ce monde .

Il n’y a pas de pardon ni de miséricorde sans justice, l’émotion du moment doit laisser place à la VERITE: beaucoup savaient déjà, dont Monseigneur de Moulins-Beaufort, il savait depuis février 2022 ( affaire Ricard), et se sont tus ils doivent le dire mais également dire le reste..

Ils doivent retrouver leur indignation vraie et juste et prendre la mesure du caractère véritablement tragique de la situation: l’offense est sans nom, l’offense faite aux hommes , l’offense faite à Dieu!

“Là il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Matthieu 13,50″

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