L’annulation de la visite du président américain Joe Biden au Vatican, en raison des incendies dévastateurs en Californie, résonne comme un écho ironique aux contradictions d’une administration qui a souvent foulé aux pieds les valeurs chrétiennes fondamentales. Ces flammes, qui ravagent Los Angeles et ses environs, ont obligé Biden à rester aux États-Unis pour gérer la réponse fédérale, repoussant ainsi la rencontre prévue avec le pape François le 10 janvier.
Mais derrière cet empêchement naturel se cache une question bien plus lourde : pourquoi le Vatican avait-il décidé d’accueillir et de rendre un dernier hommage à celui que beaucoup considèrent comme le président le plus anti-vie de l’histoire des États-Unis ?
Une administration en désaccord avec les valeurs chrétiennes
Joe Biden, qui se revendique catholique, a tout au long de son mandat multiplié les décisions et les gestes en totale contradiction avec l’enseignement de l’Église.
En matière de droits liés à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre, l’administration Biden a activement soutenu des initiatives renforçant les droits des personnes LGBTQ+.Beaucoup de catholiques ont alors dénoncé des atteintes potentielles à la liberté religieuse, estimant que ces mesures limitent la capacité des organisations religieuses à agir conformément à leur foi.
Sur la scène internationale, l’approche du président Biden concernant la liberté religieuse a également soulevé des inquiétudes. Son administration a relégué cette liberté au rang d’un droit parmi d’autres, affaiblissant sa défense sur le plan mondial.
Ces positions viennent s’ajouter à un bilan déjà controversé, marqué par une promotion systématique de l’avortement. En novembre dernier, Joe Biden avait décerné la « Médaille présidentielle de la liberté » à Cecile Richards, ancienne présidente de Planned Parenthood, organisation responsable de millions d’avortements. Ce choix avait déjà suscité l’indignation de nombreux fidèles, soulignant une rupture flagrante avec la défense de la vie, cœur de la foi catholique.
Plus récemment, le 5 janvier 2025 , Joe Biden a renouvelé cet affront en honorant Hillary Clinton et George Soros, deux figures de proue des idéologies contraires à la morale chrétienne, notamment dans leur soutien à l’avortement et aux mouvements LGBTQ+.
L’exemple d’Eleanor Smeal, autre bénéficiaire des honneurs présidentiels, illustre parfaitement cette incohérence. Féministe militante pro-avortement, elle s’était opposée ouvertement à l’enseignement de l’Église dès les années 1980, critiquant le Vatican pour ses positions sur la vie et la sexualité. Bien que baptisée catholique, Smeal avait dirigé la première marche nationale pour l’avortement à Washington en 1986, rassemblant plus de 100 000 manifestants.
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Malgré les nombreux gestes et politiques de Joe Biden contraires à la foi catholique, le Vatican semble avoir privilégié des considérations politiques en lui accordant une audience. Cette invitation, prévue initialement comme une « passerelle » finale pour son mandat, était perçue par beaucoup comme un affront envers les fidèles pro-vie et une tentative d’affaiblir le camp républicain, pourtant plus aligné sur les valeurs chrétiennes.
Les incendies en Californie, bien que tragiques, empêchent Joe Biden de conclure son mandat sur une scène vaticane qui aurait renforcé un double discours insoutenable : se revendiquer catholique tout en s’opposant systématiquement à l’Église sur des thématiques essentielles.
C’est le cardinal Sarah lui-même qui Le cardinal Sarah dénoncait Joe Biden comme un « catholique de cafétéria » engagé dans « l’athéisme pratique » de la culture laïque.
Alors que les flammes d’Hollywood dévorent la Californie, c’est un symbole plus profond qui se dessine : celui d’un feu de contradictions qui consume une foi réduite à un simple vernis politique, faisant apparaître le président Biden comme un véritable chrétien de façade.