Au cœur de la vibrante ville de Lisbonne, où le mélange entre tradition et modernité crée une toile de fond fascinante, une communauté diversifiée venue d’Israël a participé aux Journées mondiales de la jeunesse. Ce groupe, organisé par le vicariat Saint-Jacques à Jérusalem, spécialement pour les catholiques de langue hébraïque, a suscité l’enthousiasme des participants.
À travers le témoignage de certains de ces jeunes, il devient clair que leur présence à cet événement international était d’une importance particulière. Les propos du père Piotr Zelazko, vicaire patriarcal pour les catholiques de langue hébraïque en Israël, reflètent la diversité de cette assemblée.
Israéliens, Philippins nés en Israël, Arabes israéliens, prêtres brésiliens et polonais ont convergé dans un esprit d’unité. Ce qui les a liés, selon lui, est la foi ainsi que l’attachement à la langue et à la culture israéliennes.
Les participants eux-mêmes partagent leurs expériences inspirantes.
Comme le relate Vatican News, pour Ortal, une Israélienne de 31 ans de Tel Aviv, ces JMJ ont marqué une étape cruciale dans son parcours vers le baptême. Venant d’un milieu juif non religieux, elle exprime comment sa rencontre avec la foi catholique lui a offert des réponses profondes à ses questions.
Elle ressentait auparavant qu’être catholique en Israël la distançait des autres, mais lors des JMJ, elle s’est sentie enfin chez elle, entourée d’une atmosphère propice et de témoignages de foi.
La rencontre avec le Pape François a été un moment marquant pour Jessa, âgée de 20 ans et originaire de Jérusalem. Même placés loin de l’autel et confrontés à une chaleur intense, les mots du Pape ont résonné avec elle d’une manière personnelle, laissant une impression durable. Elle considère que le Pape comprend profondément les défis auxquels sont confrontés les jeunes d’aujourd’hui.
Un participant de Tel Aviv, Justin, âgé de 20 ans, reconnaît les défis logistiques de l’événement. Dormir dans une école avec des centaines d’autres jeunes du monde entier, affronter les files d’attente pour les commodités et faire face à la chaleur extrême n’était pas une mince affaire. Pourtant, l’attitude positive et la patience de tous ont fait naître un sentiment d’unité et de camaraderie.
Justin souligne également les paroles du vicaire, qui a souligné que la fatigue allait au-delà de la fatigue physique, mais qu’elle touchait aussi les moments de crise intérieure. Ces paroles l’ont incité à réfléchir à sa propre dépendance envers sa foi lors des moments difficiles.
En fin de compte, chaque édition des Journées mondiales de la jeunesse apporte sa propre touche unique. Pour Daniel, âgé de 29 ans et de Jérusalem, ayant participé à trois JMJ, chaque événement apporte son lot de surprises.
Même après avoir traduit les discours du Pape François de l’espagnol à l’hébreu pour le groupe de jeunes, il reste impressionné par la fraîcheur du message d’amour qui en émane. Il espère déjà avec enthousiasme l’événement de Séoul en 2027, attendant d’être une fois de plus émerveillé par la pertinence constante de la Bonne Nouvelle dans le contexte contemporain.