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L’Espagne s’enfonce dans le chaos moral : Avortement et Euthanasie, les nouvelles dérives du gouvernement Sanchez

DR - Chambre des députés à Madrid
DR - Chambre des députés à Madrid
Le gouvernement de Pedro Sánchez promeut, voire impose, des politiques de santé pro-mort, de l'avortement à l'euthanasie...

Le gouvernement espagnol propose d’étendre l’euthanasie aux patients souffrant de maladies mentales. Parallèlement, la Cour constitutionnelle a confirmé des dispositions permettant aux filles de 16 à 17 ans d’avorter sans le consentement des parent; les défenseurs de la vie dénoncent ce scandale…

Le gouvernement de Pedro Sánchez promeut, voire impose, des politiques de santé pro-mort, de l’avortement à l’euthanasie…

Ces derniers jours, malgré la nécessité d’une introspection politique après sa défaite aux élections européennes, le gouvernement espagnol a provoqué des débats houleux en proposant d’étendre l’euthanasie aux patients souffrant de maladies mentales.

Simultanément, la Cour constitutionnelle a confirmé des dispositions libérales permettant aux jeunes filles âgées de 16 à 17 ans de recourir à l’avortement sans nécessité de consentement parental.

Le bulletin du ministère de la Santé espagnol, Diario Médico, a publié le 7 juin l’annonce des modifications apportées au « Manuel de bonnes pratiques de l’euthanasie » pour y inclure les maladies mentales.

Source AFP

Dans le projet de modification proposé, il est indiqué que la « Loi organique sur la régulation de l’euthanasie » (Lore) en vigueur depuis 2021, « n’exclut pas la maladie mentale, permettant aux personnes souffrant d’une souffrance insupportable, y compris due à une maladie mentale, de demander l’Aide médicale à mourir (PAM) dans des conditions d’égalité avec ceux dont la souffrance provient d’une maladie somatique ».

Parmi ces nouvelles catégories de maladies ou de troubles affectant les personnes, auxquelles le gouvernement accorde et suggère l' »opportunité » de l’euthanasie, figurent l’autisme, le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité, la schizophrénie ou le trouble bipolaire.

Nous en sommes à l’extension de l’eugénisme à une multitude de citoyens, traités comme des objets à éliminer selon la logique des coûts, de l’utilité et de la consommation.

Par ailleurs, le mardi 18 juin, la Cour constitutionnelle a confirmé les modifications apportées à la loi de 2023, permettant aux jeunes filles de 16 ans et plus de décider d’avorter sans le consentement de leurs parents. En plus de permettre aux mineures de prendre une décision d’une telle portée, la Cour a également confirmé la suppression du délai de réflexion de trois jours, l’abolition de l’obligation de fournir des informations complètes, y compris des échographies et des alternatives à l’avortement, ainsi que les méthodes utilisées et leurs risques. De plus, l’avortement ne figurera plus au dossier médical après cinq ans.

Toutes ces décisions vont à l’encontre de la valeur de la vie humaine et représentent une attaque supplémentaire contre la famille. Suite à la décision de la Cour constitutionnelle, la Fondation Red Madre, entre autres, a vivement dénoncé le « scandale », affirmant que « nous sommes profondément attristés de savoir qu’après ce jugement, les femmes enceintes de moins de 18 ans et de plus de 16 ans sont laissées sans protection contre des adultes, qui peuvent cacher des crimes sexuels, incitant ou contraignant ces mineures à avorter ».

La Fondation Neos a décidé de porter plainte contre le gouvernement Sánchez, car la Cour constitutionnelle est « essentiellement un instrument aux mains du gouvernement, au service de son projet et de ses intérêts ».

Dans le même sens, le parti conservateur Vox s’est également opposé dès le début à l’approbation de la loi par la majorité socialiste, communiste et sécessionniste au pouvoir, dénonçant les modifications ultrapermissives devant la Cour constitutionnelle.

Le Collège des médecins de Madrid, fortement impacté par la décision, s’est également opposé à la décision de la Cour constitutionnelle, soulignant que « d’autres types d’interventions chirurgicales sur des mineurs » ne peuvent être réalisés sans le consentement des parents, alors qu’une procédure permettant non seulement de provoquer « la mort de l’embryon ou du fœtus », mais aussi de présenter « des effets secondaires » sur une mineure est autorisée.

Le Collège des médecins souligne que, dans certains cas, cela peut entraîner des « complications graves, même dangereuses pour la vie ». En Espagne, une mineure ne peut pas conduire, voter ou consommer de l’alcool, mais – selon le gouvernement socialiste et ses juges démocratiques – elle peut avorter…

Source laNBussola

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