Le lundi 27 mai dernier, jour de la présentation aux députés du projet de loi remodelé sur « l’aide à mourir« , l’association Alliance VITA a organisé un happening à proximité du parlement français pour protester et marquer toute son opposition au texte débattu, texte qui installe une société du « rejet et du déchet » comme l’a précisé le pape François.
Son porte-parole Tugdual Derville nous avait confié « qu’il y a un piège dans la formulation des digues et des garde-fous, et que l’interdit de tuer ne souffre d’aucune exception, la prévention du suicide ne souffre d’aucune exception. ».
Il insistait également en dénonçant « l’effet domino » de cette loi qui « prétend instaurer une aide à mourir (terme contesté) mais qui vient casser les murs porteurs jusqu’à la fraternité » La vraie fraternité » est celle qui prend soin des personnes aux différents stade de la vie ».
De son coté Monseigneur Paglia et la Pontifica Vita Academia (PAV) semble s’orienter une relativité éthique qui ouvre un chemin vers une une approche démocratique relativiste, semblant déroger à l’enseignement constant de l’Église sur la dignité de la vie humaine.
Rappelons que la doctrine de l’Église enseigne clairement que l’euthanasie et le suicide assisté sont des crimes intrinsèquement immoraux, peu importe le consensus social ou législatif.
L’Evangelium Vitae de saint Jean-Paul II rappelle que « les lois qui légitiment la suppression directe d’êtres humains innocents sont en totale contradiction avec le droit inviolable à la vie ».
La persistance de Monseigneur Paglia à défendre une telle position soulève des questions essentielles sur l’adhérence de l’Église aux principes immuables de sa foi.
Tugdual Derville explique en détail tout le danger du projet de loi :
Alliance VITA, est une association française fondée en 1993 en réaction aux lois de bioéthique, elle a pour mission principale de défendre la vie et la dignité humaine. Elle offre des services d’écoute, tels que SOS Bébé, SOS Fin de vie et Thadéo, et organise des événements de sensibilisation comme l’Université de la Vie.
En coopération avec VITA International, elle étend son action à l’échelle européenne et mondiale.
Tugdual Derville, né le 27 janvier 1962 à Saint-Maixent-l’École (Deux-Sèvres), est une figure du monde associatif français, reconnue pour son engagement dans le mouvement pro-vie, s’opposant notamment à l’euthanasie et à l’avortement, ainsi que pour la défense de la famille traditionnelle.
Il a fondé l’association À bras ouverts en 1986, offrant des services d’accueil pour les enfants en situation de handicap. Par la suite, il a rejoint l’Alliance pour les droits de la vie, devenue Alliance VITA, en tant que délégué général, participant activement aux débats sur les questions bioéthiques.
Opposé à la reconnaissance des unions homosexuelles, il a été un porte-parole influent de La Manif pour tous. Ses prises de position ont suscité la controverse, notamment ses déclarations sur le mariage homosexuel et ses critiques à l’égard des campagnes de lutte contre le VIH ciblant les homosexuels.
Tugdual Derville s’est également illustré dans son opposition à la PMA et à la GPA, dénonçant la marchandisation du corps humain.
Sur la question de l’euthanasie, il milite en faveur des soins palliatifs comme alternative à cette pratique. En 2013, il a co-fondé le courant « pour une Écologie humaine » en réaction aux événements de cette année-là.