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Mel Gibson critique violemment le Pape François et dénonce le pluralisme religieux

Joe Rogan avec Mel Gibson
Joe Rogan avec Mel Gibson
« Nous avons un pape qui a introduit une idole sud-américaine dans l'Église pour l’adorer. »

L’acteur accuse clairement de favoriser un glissement vers le pluralisme religieux.Lors d’une interview avec Joe Rogan, célèbre animateur américain, Mel Gibson, réalisateur australien de La Passion du Christ, a exprimé son scepticisme face aux réformes du Concile Vatican II et sa désapprobation des initiatives du Pape François. Il a particulièrement dénoncé l’épisode du « scandale Pachamama », survenu lors du synode amazonien en 2019. Une statuette représentant Pachamama, déesse païenne de la fertilité, avait été introduite dans l’église Santa Maria in Traspontina à Rome, suscitant des rituels controversés.

Selon Mel Gibson, cet événement constitue un acte d’apostasie. « C’est une chute intérieure, un éloignement de la foi. Ce n’est pas bon », a-t-il déclaré. L’incident avait également provoqué une réaction radicale d’Alexander Tschugguel, un catholique autrichien, qui avait jeté la statuette dans le Tibre, dénonçant une violation du premier commandement.

Mel Gibson s’est aussi insurgé contre les déclarations du Pape François prônant une forme de pluralisme religieux. Lors de récentes interventions, le Pape a affirmé que « la divine inspiration est présente dans toutes les religions », des propos qui, pour certains catholiques, mettent en cause la doctrine affirmant que le Christ est l’unique Sauveur.Ces prises de position controversées ont également été dénoncées par des figures comme l’évêque auxiliaire Athanasius Schneider, qui a mis en garde contre le risque de créer un « supermarché des religions ».

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L’acteur américain , élevé dans une tradition catholique traditionaliste, voit dans ces évolutions un éloignement de l’Église de sa mission originelle. Il rejoint ainsi les critiques de théologiens comme le cardinal Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, qui avait fermement rejeté l’idée que d’autres religions puissent être considérées comme des voies de salut.

L’affaire Pachamama, les déclarations du Pape François et les réformes post-conciliaires continuent de susciter des débats vifs au sein de l’Église. Pour Mel Gibson, ces controverses illustrent une lutte profonde entre le bien et le mal, touchant au cœur des institutions religieuses. « Il y a de grandes forces en jeu, et elles se battent pour les âmes de l’humanité », a-t-il conclu dans son entretien.

Cet échange met en lumière les tensions croissantes au sein de l’Eglise entre les défenseurs de la tradition et de la doctrine catholique et ceux qui, au nom de l’inclusion, soutiennent une vision pluralisme et un relativisme doctrinal.

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