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Menace d’emprisonnement et d’amende pour témoignage de conversion

Un travailleur caritatif chrétien en Maltais, Matthew Grech, a abandonné son homosexualité suite à sa conversion au christianisme et a donné un témoignage puissant lors d’une émission de radio. Les autorités l’ont menacé d’une possible prison et d’une lourde amende pour violation de la loi, qui existe également en France, interdisant les “pratiques de conversion” de l’homosexualité.

L’action du gouvernement maltais contre Matthew Grech serait la première de ce type et est considérée comme un test par les groupes de défense de la liberté d’expression et les organisations chrétiennes cherchant à protéger les droits des anciens homosexuels de raconter leur histoire et de vivre librement sans être harcelés par les groupes LGBT.

Certaines groupes LGBT affirment que les enseignements chrétiens sur le mariage et le mode de vie homosexuel devraient être considérés comme une infraction pénale.

Grech s’est converti il y a 10 ans et a réalisé que les actes sexuels en dehors d’un mariage homme/femme sont péchés et a librement choisi d’abandonner le mode de vie homosexuel qu’il menait.

S’il est reconnu coupable, il pourrait encourir jusqu’à cinq mois de prison et/ou une amende de 5 000 euros.

Grech fait partie d’un nombre significatif d’anciens homosexuels et de personnes transgenres, hommes et femmes, qui font face à une opposition croissante de la part des médias et du gouvernement lorsqu’il s’agit de partager leurs histoires souvent héroïques avec le public.

Le Centre Juridique Chrétien (CLC) basé à Londres, qui aide à la défense de Grech, a expliqué l’importance de la procédure judiciaire en cours. Ce qui se passe à Malte a des implications internationales, car Malte est devenu le premier pays de l’Union européenne à interdire en 2016 ce que les lobbys LGBT décrivent comme “thérapie de conversion”.

Un effet domino a suivi, d’autres pays tels que le Royaume-Uni, l’Australie et la France ont adopté des législations similaires. Cependant, le lobby LGBT a eu du mal à définir le terme “thérapie de conversion”. Aucune preuve n’a été fournie pour justifier l’interdiction, mais la campagne agressive vise à criminaliser les croyances chrétiennes sur la sexualité humaine et à faire taire toute opposition.

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