Le Pape François a rencontré les évêques, les prêtres, les diacres, les religieuses et les séminaristes du Soudan du Sud à la Cathédrale Sainte Thérèse à Juba le samedi 4 février. Il les a encouragés à la docilité et à l’intercession et les a invités à «élever leur voix contre l’injustice». Au cours de son discours, se basant sur l’histoire de Moïse qui a mené le peuple de Dieu à travers le désert, le Saint-Père a invité à se demander ce que signifie «être ministres de Dieu» dans un monde traversé par la guerre, la haine, la violence et la pauvreté.

François a également souligné la tentation de compter sur ses propres forces, comme Moïse qui, au début, prétendait mener seul la lutte contre l’injustice et l’oppression. Cependant, Moïse s’est finalement laissé toucher par la souffrance de ses frères, a agi de manière violente et a dû fuir et se cacher dans le désert pendant de nombreuses années. Le Pape a déclaré que Moïse a commis une erreur en pensant être au centre et en ne comptant que sur ses propres forces, devenant ainsi prisonnier des pires méthodes humaines telles que «répondre à la violence par la violence».