Le livret “Vivants!”, est publié par l’Archevêché de Paris à l’intention de toutes les paroisses de la région. Dans ce livret, l’euthanasie est décrite comme un “meurtre délibéré”.
Véronique Margron, religieuse dominicaine et théologienne, a signé en 2014 une préface pour un livre qui fait l’apologie de l’euthanasie ( livre médecin catholique pourquoi je pratique l’Euthanasie) et a engagé l’Eglise catholique dans un débat qui la condamne.
L’euthanasie véritable négation de Dieu et le suicide assisté ont toujours été condamnés par l’Eglise, on ne peut que constater les incohérences théologiques de ses arguments.
Le “médecin catholique” cherche à concilier sentimentalisme et tradition catholique, son raisonnement met en équivalence la morale entre le choix de refuser ou d’accepter l’euthanasie.Souvent, on utilise une question pour prétendre qu’on respecte la liberté d’autrui, mais en réalité, on décrit une situation mensongère. Cette approche sophiste est trompeuse, car elle prétend défendre la vérité tout en utilisant une argumentation fallacieuse. Par exemple, on pourrait dire : “Nous avons amélioré l’autonomie du patient en lui permettant de refuser un traitement après avoir été informé des conséquences”.
Après avoir créé cette impasse, il est facile de demander à la société de trouver un compromis éthique et législatif “impossible”. Cette technique consiste à dire “en même temps”, alors que cela n’est pas compatible avec l’éthique chrétienne.
Cette position nous semble hérétique…
En tant que présidente de la CORREF (Conférence des religieux et religieuses de France) Véronique Margron doit s’expliquer sur ses propos et sur sa position concernant l’euthanasie et le suicide assisté : on ne peut inventer à tout-va des ” doctrines du moment ” , ça ne peut etre que de fausses doctrines contraires au Magistère de l’Eglise Catholique.
On ne peut que condamner sans appel l’euthanasie et le suicide assisté et en appeler à et à ne plus répandre le brouillard des incertitudes et incohérences théologiques contre l’enseignement du Magistère de l’Eglise.
