Le malaise chez les prêtres en France est un sujet de préoccupation croissant, qui est devenu plus apparent depuis le décès du prêtre Cyril Gordien.Comme l’évoque Jean-Marie Guénois dans le Figaro, les témoignages anonymes de prêtres ont mis en évidence un certain nombre de problèmes auxquels les prêtres font face dans leur travail quotidien. La diminution des vocations, le manque de soutien et la pression des fidèles qui ne comprennent pas toujours leur mission ont tous été mentionnés comme des sources de stress et de frustration pour les prêtres.

Le rapport de la Conférence des évêques a également révélé que le nombre de prêtres en France a diminué de moitié en vingt ans, tandis que la charge de travail augmentait. Les prêtres sont souvent confrontés à des situations difficiles, notamment les allégations de pédophilie et les tensions liturgiques. Certains fidèles reprochent également aux prêtres de ne pas être en phase avec l’air du temps.

Les prêtres ont besoin de soutien et d’écoute pour accomplir leur mission spirituelle de manière sereine et épanouissante. Les diocèses doivent travailler avec leurs prêtres pour les aider à surmonter les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Dans certains cas, des prêtres inexpérimentés sont placés à des postes trop difficiles, ce qui peut entraîner des problèmes supplémentaires.

D’autres prêtres “véritables professionnels” de la fonction et non du sacerdoce ont des ambitions toutes personnelles :

“Ils sont prêts à tout : céder à la pensée dominante, pactiser avec certains lobbies, comme les LGBT, renoncer à la doctrine de la vraie foi pour s’adapter à l’air du temps, mentir pour parvenir à leurs fins.”

Le témoignage de Cyril Gordien a également soulevé des questions sur le manque d’attention que l’Église accorde à ses prêtres. Les prêtres ont besoin de se sentir soutenus et compris par leur hiérarchie pour pouvoir remplir leur mission de manière efficace.

On note également un phénomène de “Perte de confiance dans le pape François” dont beaucoup de prêtres de comprennent les contradictions de certaines déclarations. Un prêtre anonyme a déclaré : “Certains fidèles nous reprochent d’être vieux jeu quand nous enseignons ce que l’Église professe. Le pape ne représente plus un signe de communion. Il y a un trouble chez les prêtres parce que nous vivons une crise de confiance.”

Un autre prêtre ajoute : “Quand nous regardons vers Rome, qui a toujours été un cap, un phare, une terre ferme, on nous dit : ‘On ne veut plus de prêtre comme vous.’ Il faut se justifier de porter un col romain. Le pape nous donne l’impression qu’il ne nous comprend pas et qu’il ne nous aime pas. Nous restons fidèles, comblés par les joies de notre ministère, mais nous sommes désemparés et beaucoup de catholiques le sont avec nous. Si nous tenons, c’est grâce aux jeunes, très motivés, qui montrent l’arrivée d’une nouvelle génération bien dans son temps et qui n’a pas honte de se dire catholique.”