Les 29 et 30 mars 2025, plus de 1 500 jeunes choristes catholiques ont convergé vers Paris pour un week-end exceptionnel de prière, de formation et de mission. Un moment d’Église intense, au cœur même de la réouverture liturgique de Notre-Dame.Le week-end Ecclesia Cantic vient de s’achever dans la joie et la ferveur. Durant deux jours, Paris a été le théâtre d’un rassemblement sans précédent de 1 500 jeunes choristes catholiques venus de toute la France. Au programme : prière, chant, formation liturgique et mission, dans des lieux aussi symboliques que la cathédrale Notre-Dame de Paris, rouverte au culte, et l’église Saint-Sulpice.
Cette septième édition du week-end Ecclesia Cantic, consacrée au mystère de l’Eucharistie, a revêtu un caractère exceptionnel. À l’invitation de Monseigneur Laurent Ulrich, archevêque de Paris, le mouvement a été intégré au programme de réouverture de Notre-Dame. C’est là qu’a été célébrée, samedi, la messe solennelle présidée par Mgr Ulrich, entouré de plusieurs évêques d’Île-de-France.
Au fil du week-end, 45 masterclasses ont permis aux choristes de se former à un chant liturgique à la fois beau, priant et missionnaire. L’enjeu n’était pas seulement technique : il s’agissait de redécouvrir le sens profond du service de la liturgie, par le chant, en lien avec le mystère eucharistique.
Lire aussi
Mais Ecclesia Cantic a aussi été un élan missionnaire : ce dimanche matin, les chorales ont animé les messes dominicales dans une cinquantaine de paroisses des diocèses de Paris, Nanterre, Créteil et Saint-Denis. L’une d’elles a même été retransmise en direct à la télévision grâce au partenariat avec Le Jour du Seigneur.Point culminant du week-end, le concert spirituel du dimanche après-midi à l’église Saint-Sulpice a rassemblé tous les participants autour d’un programme inspiré de la pérégrination des disciples d’Emmaüs. Du chant grégorien aux compositions contemporaines écrites pour l’occasion, les voix des jeunes ont fait retentir dans la nef le cœur de leur foi : « Reste avec nous, Seigneur ».
À l’heure où tant d’églises se vident, ce week-end fut un véritable souffle d’espérance. Il a montré que la jeunesse catholique est capable d’un engagement profond, joyeux, enraciné dans la liturgie. Elle est aussi capable d’émerveiller, de toucher et de transmettre. Loin d’être un simple « rassemblement musical », Ecclesia Cantic a révélé la puissance du chant sacré comme chemin de foi et d’unité.
Ce week-end l’a encore confirmé : la beauté est une voie royale pour évangéliser. Et quand elle est portée par des jeunes, dans une cathédrale relevée de ses cendres, elle devient une profession de foi vivante, un témoignage audible dans une société en quête de sens.Ecclesia Cantic ne peut être qu’un début. Il appartient à chaque chrétien, à chaque paroisse, de donner aux jeunes les moyens de chanter leur foi, de servir la liturgie avec ferveur, et d’annoncer le Christ ressuscité avec toute la force de la louange.