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Sur la prostitution…

« L’Église catholique enseigne que la prostitution est un péché (dont la responsabilité peut être atténuée selon les circonstances) et un fléau social. Le manque de volontariat peut diminuer la responsabilité, mais dans ce cas, ce qui est loué, apparemment, c’est la liberté ».

Si une prostituée est forcée, soit par la violence, soit par une situation de pauvreté, elle aura moins de responsabilité, mais pas le ‘client’, dont la responsabilité est toujours grave. L’Église ne porte pas de jugement personnel, c’est-à-dire qu’elle ne met pas en cause la responsabilité de telle ou telle personne en particulier, mais elle ne peut manquer de condamner la prostitution comme un fléau social qu’il faut tenter d’éradiquer

L’encyclique Splendor Veritatis indique qu’il existe

“des actes intrinsèquement mauvais, quelles que soient les intentions de celui qui agit , et des circonstances.”

Les actes intrinsèquement mauvais « sont toujours mauvais par eux-mêmes, c’est-à-dire par leur objet, quelles que soient les intentions ultérieures de la personne qui agit, et des circonstances ».

Il est vrai que le Christ se joint aux pires pour nous rendre meilleurs, mais jamais pour justifier notre péché. Ce qui est dit dans le Catéchisme ne doit pas servir à s’arroger quoi que ce soit: c’est notre foi et la doctrine morale interprétée par le Magistère et la Tradition, sources de la Révélation ; et ça ne peut pas être un menu à la carte.

Que dit le Catéchisme sur la prostitution ?

Les passages qui parlent de fornication et de prostitution indiquent:

« La fornication est l’union charnelle entre un homme et une femme en dehors du mariage. Elle est gravement contraire à la dignité des personnes et à la sexualité humaine, naturellement ordonnée au bien des époux, ainsi qu’à la génération et à l’éducation des enfants” mai également La prostitution porte atteinte à la dignité de celui qui se prostitue, puisqu’elle est réduite au plaisir vénérien qui en est tiré”.

Celui qui paie pèche gravement contre lui-même : il brise la chasteté à laquelle son baptême l’a engagé et souille son corps, le temple du Saint-Esprit. La prostitution constitue un fléau social.

“C’est toujours un grave péché de se livrer à la prostitution, mais la misère, le chantage et la pression sociale peuvent atténuer l’imputabilité de la faute”.

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