Dans le village de Labastide-Castel-Amouroux, deux églises des XIIIe et XVe siècle sont à vendre … en raison de leur mauvais état de conservation, dit-on officiellement.. …. reste à savoir qui était chargé de l’entretien.. n’était-ce pas la mairie ..? alors hypocrisie ou fatalité provoquée ?
La maire se justifie ainsi
“avec seulement un peu plus de 300 habitants, il est devenu difficile de justifier la présence de trois églises dans le village.”
Actuellement, seule l’église Notre-Dame de Veyrie, située au cœur du bourg, accueille encore des offices religieux. En revanche, l’église Saint-Gény, datant du XVe siècle, est dans un état de délabrement avancé.
“Enveloppée par la végétation et marquée par l’érosion du temps, ses murs de pierre couverts de mousse témoignent de l’abandon dans lequel elle est plongée.”…
il s’agit bien là d’un abandon programmé…
Les maires des villes ont la responsabilité de protéger et de préserver le patrimoine culturel de leur région. Cela inclut les églises, qui sont souvent des symboles historiques et architecturaux importants.
Pourtant, de nombreux maires ont manqué à cette responsabilité fondamentale en permettant à ces édifices de se détériorer au point de devenir dangereux ou irréparables.
L’excuse de la vente comme unique solution :
Face à la dégradation avancée des églises, les maires optent souvent pour une solution facile : la vente des bâtiments. Ils prétendent qu’il n’y a pas d’autre choix en raison des contraintes budgétaires ou de l’absence de financement pour les restaurations nécessaires. Cependant, cette excuse ne tient pas compte de l’importance symbolique et historique de ces lieux de culte. Vendre une église, c’est aussi vendre une partie de l’âme et de l’identité catholique de la France .
Les fidèles attachés à ces églises se sentent trahis par les maires qui devraient être les garants de leur préservation. De plus, les amateurs du patrimoine culturel sont indignés de voir des trésors architecturaux uniques perdus à jamais ou entre les mains de propriétaires privés qui pourraient ne pas accorder la même importance à leur conservation.
Des alternatives existent :
Il est faux de prétendre qu’il n’existe aucune alternative à la vente des églises. Des programmes de financement public-privé, des campagnes de collecte de fonds, des subventions gouvernementales et des partenariats avec des organisations de préservation du patrimoine sont autant de solutions viables pour garantir la préservation de ces édifices.
