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Affaire du petit Émile : pourquoi les gendarmes ont fouillé l’église du Haut-Vernet ?

église du Haut-Vernet - DR
église du Haut-Vernet - DR
Cette nouvelle opération intervient près d'un an après la découverte des ossements d'Émile à proximité du hameau

Jeudi 13 mars, les gendarmes ont procédé à une fouille minutieuse de l’église du Haut-Vernet, dans le cadre de l’enquête sur la disparition tragique d’Émile, survenue en juillet 2023. Selon des informations confirmées par RTL et BFMTV, cette intervention a été motivée par la réception, le mois précédent, d’une lettre anonyme jugée suffisamment sérieuse pour justifier ces recherches.

Les enquêteurs ont notamment saisi une jardinière imposante, mesurant 60 par 80 centimètres, qui servait de barrière pour empêcher l’accès des véhicules au cimetière attenant. Le rosier qu’elle contenait a été retiré, et le bac a été transporté à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) de Pontoise pour y être analysé. Une source proche du dossier précise qu’il s’agit de simples vérifications, sans révéler la nature exacte des éléments recherchés.

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Cette nouvelle opération intervient près d’un an après la découverte des ossements d’Émile à proximité du hameau, en mars 2024. Si cette découverte a permis de confirmer le décès de l’enfant, les circonstances de sa mort demeurent inexpliquées. Toutes les pistes restent envisagées : accident, implication d’un tiers ou acte criminel.

L’église du Haut-Vernet, dédiée à Saint Pancrace, a déjà été un lieu de prière pour la famille d’Émile. Ce lieu symbolique se retrouve aujourd’hui au centre des investigations, soulignant la complexité d’une enquête toujours en quête de réponses.

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