Ce jeudi 15 août 2024, jour de la solennité de l’Assomption de la Vierge, nous avons vécu une ferveur particulière et ce de l’Abbaye Sainte-Marie-de-La-Garde jusqu’à “l’euphorie chantante” dans les rues de Paris.
À l’Abbaye Sainte-Marie-de-La-Garde, la fête de l’Assomption a revêtu une dimension profondément spirituelle et recueillie. La diffusion sur CNews témoigne d’une célébration où les fidèles à la tradition tridentine de l’Eglise ont célébré cette solennité avec toute la beauté d’une liturgie qui fait honneur au Sacré.
Comme évoqué par Aymeric Pourbaix, cet “oasis spirituel” dans un département politiquement “gauche radical”, est le poumon spirituel de la région. Suite à la messe, le père Abbé Dom Guillot a emmené la procession mariale, suivi des moines et des fidèles.
L’évocation des saints durant la procession a rythmé la marche des nombreux fidèles venus célébrer Notre Dame, patronne principale de la France (consacrée suite au vœu de Louis XIII). Les “ora pro nobis” (“Priez pour nous”) portés par les voix de fidèles de tous âges, se sont élevés vers le ciel comme autant de signes de dévotion.
Dans les rues de Paris, c’est une ambiance euphorique sur l’air du fameux “comment ne pas te louer” qui a rythmé la marche des fidèles venus de tous horizons. De l’église Saint Laurent en passant par Notre Dame des Victoires, s’arrêtant devant Notre Dame de Paris, pour arriver à Saint-Germain l’Auxerrois.
Chacun y allant de son selfie ou de son short video pour “immortaliser” l’instant. Même si certains passants ne comprenaient pas une telle ferveur, autrement plus belle que celle des Jeux olympiques, la cohorte des ” joyeux adorateurs” du Seigneur s’est bruyamment déplacée dans Paris.
Disons que la beauté de l’Église se manifeste pleinement lorsqu’elle se réunit pour célébrer le Seigneur et la Très Sainte Vierge.
Dans un cas comme dans l’autre, les fidèles peuvent témoigner : ” « Le Seigneur fit pour moi des merveilles » (Luc 1, 39-56).
Les contrastes entre la beauté liturgique des offices de l’Abbaye Sainte-Marie de La Garde et “l’effervescence joyeuse” des rues parisiennes témoignent de la richesse et de la diversité de la foi chrétienne.
