Le Danemark semble se préparer à franchir de nouvelles étapes dans la banalisation de l’avortement avec sa décision récente d’étendre la période légale jusqu’à 18 semaines de grossesse. Cette initiative, présentée comme un progrès par le gouvernement danois et plusieurs partis politiques, soulève pourtant de sérieuses questions éthiques et morales.
Depuis l’introduction de l’avortement au Danemark en 1973, cette pratique n’a cessé de s’étendre, et cette nouvelle modification de la législation marque un tournant majeur dans la culture d’une société qui semble de plus en plus déconnectée de la valeur sacrée de la vie humaine.
Permettre aux jeunes filles âgées de 15 à 17 ans d’avorter sans le consentement de leurs parents ou l’autorisation d’une commission de recours est particulièrement troublant. Cette décision sous-entend une banalisation de l’avortement chez les mineurs, sans prendre en considération les aspects psychologiques, émotionnels et religieux profonds qui entourent une telle décision.
De plus, la substitution des organismes régionaux par un organisme national pour faciliter les avortements après la 18e semaine de grossesse en fonction de “circonstances particulières” est extrêmement préoccupante. Cela ouvre la porte à une interprétation floue et subjective de ce qui constitue une “circonstance particulière”, ce qui pourrait élargir de manière significative les motifs d’avortement tardif.
En fin de compte, cette décision risque de conduire à une société où la vie humaine est de plus en plus dévalorisée et où l’avortement devient une solution de facilité du quotidien …Il est temps que la société danoise réfléchisse sérieusement aux conséquences de ses actions et qu’elle réaffirme le respect fondamental dû à chaque être humain, dès sa conception.
