Le journal Libération a t-il réussi à obtenir l’annulation d’un rassemblement diocésain avec Monseigneur Rey portant sur la laïcité ?
Présentant Monseigneur Rey comme un prélat d’extrême droite ayant des accointances avec Marion Maréchal , le journal Libération a délibérément critiqué le bien-fondé de cette réunion diocésaine qui devait rassembler 1800 personnes.
Le journal titrait : “Dans le Var, l’évêque ultra-réac Dominique Rey chargé de «sensibiliser» des profs à la laïcité” ( en date du 30 janvier 2024 )
On pouvait lire :
“Agents publics, les enseignants des établissements privés sous contrat avec l’Etat du département sont contraints de se rendre en mars au Zénith de Toulon pour écouter, entre autres, le prélat connu pour ses positions traditionalistes et ses accointances avec l’extrême droite. Sans que le rectorat ne s’en préoccupe.“
Trois jours plus tard le journal indiquait :
“Ecole privée : la «sensibilisation» des profs à la laïcité par l’évêque ultra-réac de Toulon annulée” ( en date du 3 février 2024 ) …Dans un courrier, le diocèse du Var considère «plus raisonnable d’annuler» cet événement au cours duquel Dominique Rey devait prendre la parole, comme l’avait révélé «Libération» cette semaine.“
Ce rassemblement avait pour but de sensibiliser les enseignants du privé du Var à la laïcité mais devant la pression et le climat délétère installé par le journal, le directeur diocésain a adressé un message aux chefs d’établissement du département pour annuler l’événement :
«Afin de demeurer dans une attitude d’écoute et d’apaisement après la parution dans la presse d’un article à charge contre cette journée de sensibilisation, il nous a semblé plus raisonnable de l’annuler», écrit-il.
Peut-on parler d’ une atteinte à la liberté d’expression et à la diversité des opinions ? Ce procédé de dénigrement systématique participe t-il à un climat d’échange et de respect mutuel ?
