Ô Bienheureux Saint Denys,

Voyez en ce moment votre peuple, réuni autour de votre autel.
Il vient vous renouveler son hommage et ses confiantes prières.

Depuis le jour où votre apostolat, couronné par le martyre, fit briller la foi de Jésus-Christ en cette région parisienne, votre nom y fut toujours honoré. Et vous, en retour, vous n’avez cessé de prodiguer à Paris, aux pays voisins, à la nation française tout entière, la marque d’une constante protection.

C’est ici, en votre sanctuaire, que nos Pères vinrent tant de fois pleurer leurs deuils, célébrer leurs joies, et, aux jours de péril, trouver dans l’Oriflamme qui ombrageait votre tombeau, l’espérance et le gage du salut de la Patrie.

Les siècles écoulés ne peuvent briser l’alliance contractée entre vous et la France.

Puisque la confiance de nos Pères renaît en nos coeurs, que par vous, ô Pontife, les mêmes bienfaits descendent sur nous.

Conservez à la France la vocation des anciens jours ; obtenez à tous ses fils, à toutes les familles, et à nous-mêmes, le courage et l’union dans la fidélité au service du Christ, qui aime toujours les Francs, et qu’après les Luttes de cette vie terrestre, nous puissions triompher éternellement avec vous dans le Ciel.

Par J-C. N.-S.

Ainsi soit-il.

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