Cette œuvre représente un couple nu, enlacé dans une position explicite type kamasoutra, une image complètement inappropriée pour un lieu de culte. Cela pose une question fondamentale :

Comment une représentation aussi crue du plaisir charnel a-t-elle pu trouver sa place dans un lieu consacré à la prière et au recueillement ?

Exposé dans une église alsacienne à Barr dans le Bas-Rhin ce tableau, loin de refléter l’essence de l’art contemporain, semble plutôt relever d’une provocation mal placée, plus adaptée à un salon de massage asiatique qu’à une église abbatiale.

L’artiste, Eric Ball, a exprimé sa déception face aux réactions négatives, les qualifiant d’intégristes… un fidèle offensé qui le fait savoir est donc systématiquement qualifié “d’intégriste” ..beau raccourci ..et tellement facile !

Cependant, sa défense de l’œuvre semble ignorer l’évidente incompatibilité entre le contenu du tableau et le caractère sacré de l’église.

Le but de la manifestation ? « Réaliser des expositions d’art contemporain dans certaines églises remarquables du Haut et du Bas-Rhin avec des artistes qui créent pour le lieu comme prétextes supplémentaires à visiter nos églises », écrit l’organisateur sur son site. « Mes œuvres avaient été validées, j’avais l’approbation », reprend l’ancien élève des Arts décoratifs de Strasbourg, qui ne s’attendait donc pas à pareil accueil à l’abbatiale de Saint-Arbogast, à Surbourg.

« Le curé en était responsable, il me l’a avoué »

Source 20 minutes

La décision d’exposer une telle image dans un cadre religieux, approuvée ou non, demeure une grave erreur de jugement, soulignant un manque de respect pour le lieu et ses fidèles.

Cet épisode malheureux rappelle l’importance de maintenir les lieux de culte à l’abri des influences provocatrices et l’on se pose toujours la même question : quelle aurait été la réaction des fidèles si ce tableau avait été accroché sur les murs d’une mosquée ou d ‘une synagogue ?

Nous chrétiens semblons quelquefois anesthésiés par l’esprit de ce monde et feignons d’ignorer les offenses faites à Dieu…