Depuis 2000 ans

Rennes : profanation dans la basilique Saint-Aubin, « Un acte de haine contre la foi »

Statue de Notre Dame de Lourde brisée - DR Ouest France
Statue de Notre Dame de Lourde brisée - DR Ouest France
Une statue de Notre-Dame de Lourdes brisée, des portes forcées, des chaises renversées : la basilique Saint-Aubin, au cœur du centre ancien de Rennes, a été le théâtre d’une nouvelle profanation.

Le lundi 13 janvier 2025, la basilique Saint-Aubin, située place Sainte-Anne dans le centre historique de Rennes (Ille-et-Vilaine), a été vandalisée. Selon Ouest-France, une statue de Notre-Dame de Lourdes, placée près du chœur, a été retrouvée brisée. Les portes de l’église ont été forcées, des chaises renversées, et des traces de malveillance évidentes constatées.

Un paroissien interrogé par le journal a exprimé sa consternation :

« Cette statue n’était pas un objet d’art, mais elle avait une valeur spirituelle immense. Elle représentait Notre-Dame de Lourdes, une figure de dévotion pour les catholiques du monde entier. »

Ces dégradations ont été découvertes tôt le matin par des fidèles venus prier. Si la statue n’a pas de valeur patrimoniale particulière, elle est un point de recueillement important pour les visiteurs et les paroissiens qui déposent régulièrement des intentions de prière à ses pieds.


La basilique Saint-Aubin n’est pas la première église à subir ce genre de profanation. ces actes de vandalisme contre des églises sont devenus quasi-quotidiens . En 2024, plus de 800 actes anti-chrétiens ont été recensés dans le pays. Ces profanations, souvent accompagnées de dégradations matérielles, traduisent un rejet croissant des symboles religieux et de la foi chrétienne.

À Rennes, la basilique Saint-Aubin occupe une place centrale dans la vie spirituelle des chrétiens. Ce sanctuaire, bien qu’il ne soit pas classé au patrimoine historique, est un lieu de rassemblement pour de nombreux fidèles de la paroisse Notre-Dame de Bonne-Nouvelle.

Lire aussi


Dans un communiqué publié par la paroisse, les responsables ont exprimé leur tristesse et leur indignation :

« Ce geste gratuit est une attaque contre la foi, contre la paix et le respect. Nous prions pour les auteurs de cet acte, mais nous demandons également des mesures pour protéger nos églises. »

La communauté paroissiale, visiblement ébranlée, appelle à une mobilisation pour préserver les lieux de culte. Jean-Pierre, un fidèle de longue date, confie à Ouest-France :

« Venir briser une statue, renverser des chaises, forcer des portes, ce n’est pas juste un acte de vandalisme, c’est une véritable profanation. »


Malgré ces attaques répétées contre les symboles chrétiens, les paroissiens restent déterminés à préserver leur foi et à continuer de prier dans leurs églises. Un fidèle rencontré sur place affirme avec conviction :

« On peut briser une statue, mais on ne brisera jamais notre foi. »


Alors que ces actes se multiplient, la protection des lieux de culte devient un enjeu majeur. La communauté catholique demande des réponses fermes des autorités, non seulement pour enquêter sur ces profanations, mais aussi pour sécuriser les églises et dissuader de futurs actes malveillants.

Les fidèles de Saint-Aubin continuent de se rassembler pour prier et témoigner de leur foi, rappelant que ces lieux ne sont pas de simples bâtiments, mais des sanctuaires porteurs de sens et d’espoir. La profanation de la basilique de Rennes est un rappel brutal des tensions croissantes autour des symboles chrétiens en France, mais aussi une invitation à défendre avec ferveur ce patrimoine spirituel et culturel.

Recevez chaque jour notre newsletter !