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Nigeria : libération des deux sœurs enlevées dans le sud-est

DR agence Fides
DR agence Fides
Enlevées dans l’État d’Anambra, au sud-est du Nigeria, les sœurs Vincentia Maria Nwankwo et Grace Mariette Okoli ont été libérées sans conditions.

La congrégation des Sœurs du Cœur Immaculé de Marie d’Onitsha a annoncé avec joie la libération de deux de ses membres, Vincentia Maria Nwankwo et Grace Mariette Okoli, enlevées dans la soirée du mardi 7 janvier 2025 dans l’État d’Anambra, au sud-est du Nigeria.

Dans un communiqué, la congrégation a déclaré :

« J’ai la joie de vous annoncer que nos chères sœurs Vincentia Maria Nwankwo et Grace Mariette Okoli ont été libérées sans conditions et sont en bonne santé. »

Cette nouvelle a été accueillie avec soulagement par la communauté catholique locale et internationale, qui s’était mobilisée par des prières et des appels au soutien durant ces jours d’incertitude.

L’enlèvement des deux religieuses s’inscrit dans un contexte d’insécurité croissante dans le sud-est du Nigeria, une région où les enlèvements ciblés se multiplient. Les groupes armés et les réseaux criminels qui opèrent dans cette zone utilisent souvent ces actes pour obtenir des rançons ou exercer une pression sur les autorités locales. Si, dans ce cas précis, les religieuses ont été libérées sans conditions, cela reste un événement rare, soulignant peut-être l’efficacité de la mobilisation locale, incluant les prières des fidèles et les efforts de négociations menés en coulisses.

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L’État d’Anambra, lieu de l’enlèvement, est marqué par des tensions politiques et des revendications indépendantistes, ce qui contribue à un climat d’insécurité. Les églises et les congrégations religieuses, fortement impliquées dans l’éducation, la santé et l’aide sociale, deviennent parfois des cibles de choix pour ces groupes.

Face à cette situation, les Sœurs du Cœur Immaculé de Marie ont exprimé leur gratitude :

« Nous rendons grâce à Dieu et nous vous remercions tous pour vos prières et votre soutien pendant ces jours difficiles et incertains. Que Dieu soit loué à jamais par Marie, notre Mère. »

Les prières organisées à l’échelle locale et nationale ont rassemblé de nombreux fidèles, montrant l’unité des communautés catholiques face à ces épreuves. Cette solidarité spirituelle reste une force essentielle dans des régions où les institutions publiques peinent à garantir la sécurité.

La libération sans conditions des deux religieuses est une exception dans une région où les dénouements tragiques sont malheureusement fréquents. Cela met en lumière l’urgence pour les autorités nigérianes, ainsi que pour la communauté internationale, de redoubler d’efforts pour assurer la sécurité des populations vulnérables et lutter contre les causes profondes de ces actes criminels.

Dans un pays où les églises jouent un rôle crucial dans la vie sociale et spirituelle, cet épisode souligne l’importance d’un soutien renforcé pour ces institutions et leurs membres, qui continuent d’œuvrer au service des communautés malgré les dangers. La libération de Vincentia Maria Nwankwo et Grace Mariette Okoli, bien qu’heureuse, rappelle l’impératif de protéger ceux qui se consacrent à leur mission dans des contextes de plus en plus périlleux.

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