“Bonjour Mr l’abbé,
Je viens d’écouter votre message ayant pour titre “La mise à l’index des catholiques fidèles à la tradition.”
Je tiens à vous partager mon désaccord sur vos propos considérant une obéissance ferme au pape sans questionnement.
Quand je vous entend parler de CONFUSION, pour moi c’est évident que le fruit d’un mauvais esprit est la confusion, la division et la guerre. En fait, c’est LE signe que ça ne vient pas de Dieu point final.
60 ans après Vatican II, nous avons le privilège de constater facilement les fruits de l’arbre qui sont, sans aucun doute, la fermeture des couvents, des séminaires pour ne pas dire des églises et la perte de la foi généralisée dans le monde entier. Ne faut-il pas mentionner aussi, la perte de la pratique de la vertu chez nos nouvelles générations n’ayant plus de modèles, abandonnés à des systèmes scolaires des plus pervers. Je laisse le reste à votre imagination.
Tandis qu’à l’époque de la messe traditionnelle déclarée par Saint Pie V dans sa bulle papale de 1570, il déclarait la messe de rites tridentin, donc la messe en latin, celle dont le Pape François s’est permis de faire la guerre, la messe OFFICIELLE À PERPÉTUITÉ DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE.
J’aurais apprécié vous entendre citer cette trop importante page de l’histoire de l’Église. Ceci m’attriste beaucoup.
De plus, un article de la Somme théologique de Saint Thomas d’Aquin cite que les laïques ont le DEVOIR de reprendre même publiquement s’il le faut un évêque ou un supérieur de l’église s’il y a un risque de la perte de la foi pour les fidèles.
(Somme théologique 2-2, q. 33, a. 4, sol. 2)
Ces trois affirmations me suffisent pour croire que ma foi est en danger avec ce que le pape fait depuis le jour 1 de son pontificat. C’est clair, il veut diviser l’Église pour que le Mal puisse régner. Il n’y a plus de doutes.
Le loup est dans la bergerie.
Il faut savoir reconnaître l’arbre à ses fruits.
En vous souhaitant une bonne fin de carême dans les pas du Crucifié.
Soyez assuré de mes prières quotidiennes pour la conversion du pape et du clergé.
Mme Lessard
Canada”
