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Saint Pierre Claver

Saint Pierre Claver  - image Jésuits.org
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Pierre Claver se distingue par un vœu spécial de se consacrer comme « esclave des Nègres pour toujours »

Né près de Barcelone en Espagne dans une famille de paysans, Pierre Claver manifeste dès son jeune âge un esprit brillant et une grande sensibilité envers les autres. À 20 ans, il rejoint le noviciat des Jésuites à Tarragone, où il se distingue par son zèle et sa dévotion. Après sa formation, il est envoyé au couvent de Majorque, où il fait la connaissance du frère saint Alphonse Rodriguez, dont les récits sur les Amériques éveillent en lui un ardent désir de mission.

En 1610, Pierre Claver arrive à Carthagène en Colombie, un port où affluent les esclaves noirs, entassés dans des conditions inhumaines à bord des navires négriers. Témoin de leur souffrance et de leur déchéance, il consacre sa vie à ces âmes opprimées. Il les nourrit, les soigne, les habille et les console, tout en leur apportant l’évangile. Sa mission ne se limite pas aux esclaves ; il s’occupe également des condamnés à mort et des plus démunis, affichant une abnégation exceptionnelle pendant quarante ans.

Pierre Claver se distingue par un vœu spécial de se consacrer comme « esclave des Nègres pour toujours », et on estime qu’il a personnellement baptisé près de trois cent mille personnes. Épuisé par des années de dévouement sans relâche, il meurt à Carthagène en 1654. Sa canonisation en 1888 reconnait officiellement son engagement et sa sainteté.

L’Association Pierre Claver, composée de juristes et avocats bénévoles, continue aujourd’hui l’œuvre de compassion en aidant les personnes déplacées et les demandeurs d’asile en France, en s’inspirant de l’héritage de saint Pierre Claver.

Dans ses propres mots, saint Pierre Claver exprimait la patience et l’endurance nécessaires pour servir Dieu, comparant sa propre vie à celle de l’âne, souvent maltraité mais toujours silencieux et résilient : « Dès que je ne fais pas ce que fait l’âne, cela ne me réussit pas. Qu’on dise du mal de lui, qu’on ne lui donne pas à manger, qu’on le charge au point de tomber à terre, quoiqu’on le maltraite, toujours il se tait. Il est endurant, étant âne. C’est ainsi que doit être le serviteur de Dieu : ‘J’étais comme une bête devant toi’ (Psaume 72). »

Avec Nominis

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