La nièce de sainte Claire menait une vie mondaine avant qu’une visite à sa tante ne la change radicalement.Il ne faut jamais sous-estimer l’influence des aînés dans notre vie. La vie de sainte Aimée en est un exemple frappant. Jeune fille d’une grande beauté mais aussi d’une grande arrogance, elle était comblée de privilèges à Assise au début du XIIIe siècle.

Avec sa fortune, ses tenues élégantes et ses nombreuses soirées mondaines, elle était l’objet de toutes les convoitises. Cependant, dans les cercles sociaux, notamment ceux fréquentés par les Corano, on la regardait de haut, méprisant son arrogance.

Puis un jour, Aimée décida de rendre visite à sa tante Claire, qui avait embrassé la vie de pauvreté avec saint François. Impressionnée par la simplicité et la bienveillance de sa tante, Aimée réalisa l’absurdité de sa propre existence futile. Peu de temps après, elle rejoignit les sœurs clarisses d’Assise, désireuse de surpasser toutes les autres dans leur dévotion. Mais ses aspirations la menèrent à la maladie. Claire la guérit d’une toux persistante qui l’avait affligée pendant treize mois, d’un simple geste de croix. Aimée décéda en 1254. L’année précédente, elle était aux côtés de sa tante mourante, qui lui demanda : “Ma fille, vois-tu comme moi le roi de gloire ?”

La signification du nom Aimée “Aimée” vient du participe passé du verbe latin “amare”, signifiant “aimer”. Cependant, l’origine exacte de ce verbe, si crucial pour nous, reste incertaine. Il ne trouve pas d’équivalent dans d’autres langues, à l’exception peut-être du vocabulaire religieux étrusque. Les vestales, par exemple, étaient appelées rituellement “Amata”, un nom d’origine étrusque.