Selon La Tribune de l’Art, Rachida Dati, ministre de la Culture, a pris une décision plus que controversée concernant les vitraux de Notre-Dame de Paris, en désaccord total avec l’avis unanime de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA). Didier Rykner rapporte que malgré l’opposition de la CNPA à la dépose des vitraux historiques de Viollet-le-Duc dans six chapelles du collatéral sud de la cathédrale, la ministre a annoncé la poursuite du projet visant à les remplacer.
L’article pointe du doigt l’inaction de Rachida Dati sur plusieurs autres dossiers patrimoniaux parisiens. Par exemple, le pavillon des Sources de l’Institut Curie n’a pas été classé, malgré les assurances précédentes de la ministre. De même, le couvent de la Visitation dans le XIVe arrondissement est actuellement en cours de démolition partielle, sans intervention du ministère pour le sauver.
Enfin, Didier Rykner souligne que la décision de Rachida Dati d’ignorer l’avis unanime de la CNPA pourrait être contestée devant le juge administratif. Il critique sévèrement la ministre pour ce geste, affirmant que cela ne fait que nuire à son image et la place en opposition directe avec la protection du patrimoine parisien, un rôle pour lequel elle a été nommée.
Cette prise de position soulève des questions sur les priorités de Rachida Dati en tant que ministre de la Culture, notamment à la veille de son départ imminent du ministère.