Alban du Rostu, récemment évincé par le groupe Bayard avant même d’avoir pris ses fonctions, a exprimé son incompréhension et son désarroi dans un entretien avec L’Express. Son éviction, motivée par des pressions internes sur son passé et ses liens avec l’entrepreneur Pierre-Edouard Sterin , met en lumière une dérive inquiétante dans la société actuelle : sous le masque de la tolérance et de l’inclusivité, certains cherchent à imposer une pensée unique excluant toute forme de divergence et de différence.
Dans cet entretien, Alban du Rostu déclare : « Je n’imaginais pas que ce serait dans un groupe chrétien qu’on me reprocherait d’être chrétien. » Cette remarque résume le paradoxe auquel il a dû faire face : être rejeté pour ses convictions religieuses et ses liens avec une « personnalité conservatrice ». Cette situation traduit un phénomène inquiétant où, loin de favoriser la diversité des opinions, l’on exclue la véritable diversité: « Est-il de coutume de reprocher à un candidat à un emploi les opinions politiques de ses précédents employeurs ? » questionne-t-il, pointant l’absurdité de la situation.
Les syndicats du groupe Bayard ont justifié leur opposition à son recrutement en mettant en avant ses liens avec Pierre-Edouard Stérin mais Alban du Rostu souligne que ses projets précédents, comme ceux menés au sein du Fonds du Bien Commun, étaient fondés sur des principes humanistes et avaient pour objectif de rassembler au-delà des clivages politiques. Il indique également que ces initiatives ont été saluées par des titres du groupe Bayard comme La Croix et Pèlerin, ce qui montre que ses valeurs ne s’inscrivaient pas dans une logique partisane.
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Alban Du Rostu exprime aussi sa déception face à l’absence de dialogue et de compréhension. « Je regrette que ces syndicats n’aient pas accepté mes différentes propositions d’échanges, » dit-il, soulignant ainsi une dynamique de rejet et d’intolérance qui s’est installée dans la société Bayard. Cette attitude de discrimination caractérisée montre à elle seule toutes les limites d’un discours qui se veut altruiste mais qui ne l’est pas.
L’inclusivité proclamée cache un véritable repli sur soi et une attitude incapable de tolérer la diversité des pensées et la liberté d’une parole différente. Cette idéologie intellectuellement totalitaire, impose une vision unique au détriment de tout débat constructif.
Certains de détenir une pensée unique et vraie, ces syndicalistes et journalistes d’un autre siècle, ancrés dans des chimères idéologiques ont démontré leur incapacité à accepter l’autre, à se renouveler dans un esprit d’acceptation du changement.
L’éviction d’Alban du Rostu, un chrétien de droite rejeté non pas pour ses actions mais pour ses opinions est le symbole du refus de l’autre. Pour un groupe détenu par la congrégation des assomptionnistes ca fait désordre…Avec un tel sectarisme affiché et revendiqué , le journal La croix devrait se garder de donner des leçons de moral tous azimuts.
